C'est un véritable « laboratoire », dans lequel l'artiste se livre avec frénésie à des recherches autour d'un unique thème, « La Femme Oiseau Étoile », qui est le titre d'un grand nombre de ses œuvres. L'espace pictural est plan, il ne représente plus de troisième dimension. ». Bleu I a été acquis à cette date après lancement d'une souscription publique[37]. L'ouverture a lieu le 10 juin 1975. Il se sert dans ce cas de la toile, non pour réinterpréter une œuvre existante, mais comme point de départ d'une analyse des formes pures qui s'achève avec les personnages miróniens. Les quatre Catalans se « livrent à un conciliabule enthousiaste pour l'installation de 13 œuvres du Labyrinthe dont certaines ne seront en place que plusieurs mois, ou même plusieurs années, après l'inauguration du lieu, le 28 juillet 1964[G 21] ». La première est réalisée en 1963 (bronze, 507 × 455 × 9 cm), et la seconde en 1973 (céramique, 310 cm de diamètre). ou. Enzo Hoareau, jeune pilote réunionnais, rejoint le Team JEG en Espagne,Team officiel Suzuki qui a comme télémétriste Joan Mir, l’actuel champion du monde de Grand Prix moto. Georges Hugnet explique que Miró ne peut se défendre qu'avec sa propre arme, la peinture : « Oui, Miró a voulu assassiner la peinture, il l'a assassinée avec des moyens plastiques, par un art plastique qui est l'un des plus expressifs de notre temps. Celui-ci la vend à l'écrivain américain Ernest Hemingway, pour 5 000 francs[B 2]. Commence alors pour lui une période de réflexion et de remise en cause. « […] chercher des symboles poétiques, que le banderillero soit comme un insecte, les mouchoirs blancs des ailes de pigeons, les éventails qui se déploient, des petits soleils, « […] qui le portera à l'extrême du possible de la peinture et au cœur même de cette surréalité véritable dont les surréalistes n'ont guère reconnu que les marges. Il devient champion du monde de MotoGP en 2020, 20 ans après Kenny Roberts Jr et pour les 100 ans de Suzuki. Une première période, nommée « fauvisme catalan », commence en 1918 avec sa première exposition, et se prolonge jusqu'en 1919 avec la toile Nu au miroir. Joan Salamanca Mir. La série, « comme si l'absence de chevalet le délivrait d'une contrainte, « sursaut de la fureur iconoclaste de sa jeunesse, « Miró a toujours été un initiateur, et ce plus que tout autre. Cela m’a passionné. Miró fait un séjour à Varengeville-sur-Mer, sur la côte normande, dans une villa offerte par son ami, l'architecte Paul Nelson. Miró apprend de ce professeur la simplicité de l'expression et les tendances artistiques à la mode[B 1],[F 1]. Après quelques modifications par l'artiste, celle-ci est reprise par l'Office du tourisme espagnol. Sa femme et sa fille le rejoignent ensuite dans la capitale française. En 1973, il crée Grand personnage. On peut avancer que son influence sur Picasso, qui rallie le surréalisme deux ans plus tard, a été en grande partie déterminante[H 2]. Statistiques de Joan Mir sur motorsportstats.com, https://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=Joan_Mir&oldid=181823184, Article manquant de références depuis novembre 2020, Article manquant de références/Liste complète, licence Creative Commons attribution, partage dans les mêmes conditions, comment citer les auteurs et mentionner la licence. La toile, Le Paysage de Mont-roig (1919), est caractéristique de cette période[6]. Le couple s'établit dans la rue du Crédit, à Barcelone, où naissent par la suite leurs deux enfants, Joan et Dolorès[B 1]. Le fond initial de la fondation 5 000 pièces vient de Miró et de sa famille. Cependant, il abandonne ces études pour s'inscrire, la même année, à l'École des beaux-arts de La Llotja[6]. En 2018, le Grand Palais à Paris organise une rétrospective réunissant 150 œuvres, traçant l'évolution de l'artiste sur 70 années de création[46],[47]. Voir les photos. La grande popularité des toiles et la cote importante des œuvres favorisent le développement de contrefaçons. Ces tendances apparaissent dans Le Champs Labouré, notamment. À l'exception d'une dizaine de petites peintures sur carton, Miró ne produit aucun tableau. Mais comme nous sommes loin de cette chimie de l'intelligence dont on a parlé[H 4]. On y retrouve des formes simples : le disque, le cône, l'équerre et le triangle[G 6]. Ces toiles reflètent probablement les sentiments de l'artiste peu avant la guerre civile espagnole et la Seconde Guerre mondiale. De 1928 à 1930, les dissensions dans le groupe des surréalistes se font chaque fois plus évidentes, non seulement du point de vue artistique, mais également du point de vue politique. « Je commence mes tableaux sous l'effet d'un choc que je ressens et qui me fait échapper à la réalité. C'est notamment le cas pour les ouvrages de Breton Anthologie de l'humour noir (1950) et La Clé des champs (1953) ; pour René Char, Fête des arbres et du chasseur et À la santé du serpent ; pour Michel Leiris, Bagatelles végétales (1956) ; et pour Paul Éluard, À toute épreuve, qui contient 80 gravures sur bois de buis. De 1939 à 1940, il séjourne à Varengeville, où il retrouve Raymond Queneau, Georges Braque et Calder[6]. Il dessine avec une spontanéité proche du style enfantin. Il ajoute alors la couleur en conservant une certaine transparence pour obtenir l'aspect final désiré. La date du mariage de ses parents demeure inconnue. Il devient pilote titulaire en 2016 dans le team Leopard au guidon d'une KTM 250. C'est à Majorque, à partir de 1942, que Miró construit son style définitif par évolutions successives[G 13]. Après une exposition personnelle aux États-Unis, il dévoile ses premiers collages préfacés par Aragon, à la galerie Pierre, de Paris[6]. Cependant, Miró expérimente une large gamme de techniques pour confectionner ses peintures : pastel, peinture sur papier de verre, aquarelle, gouache, peinture à l'œuf tempera, peinture sur bois et cuivre, entre autres[6]. De 1939 à 1941[G 17], Miró demeure à Varengeville-sur-Mer. ». À la fin de la saison et après avoir tant travaillé, peu importe si j'ai peu de toiles. Le souci de représentation et de signification logique est étranger à Miró. Cette année-là, il expose à la galerie Pierre des sculptures-objets et réalise bientôt sa première exposition individuelle à New York, avec des peintures des années 1926 à 1929. Et de l'exposer à Barcelone, « livrent à un conciliabule enthousiaste pour l'installation de 13 œuvres du, « C'est grâce à leur générosité inégalée que s'est ainsi constitué un fabuleux patrimoine, unique en France, un lieu privilégié pour mieux partager les rêves de Joan Miró, « Le peintre n'a pas voulu rester à l'écart de la construction de sa fondation, ni se limiter à des donations […] Il tenait à participer concrètement, par une œuvre de peintre, au travail collectif des architectes, des maçons, des jardiniers […] Il choisit pour ce faire le lieu le plus retiré : le plafond de l'auditorium, où sa peinture pourrait donner une racine vivante à l'édifice, « un brin d’herbe est aussi gracieux qu’un arbre ou une montagne, « Un ami de Miró qui connaissait bien les caractères japonais, parvient à “lire” dans une série de signes inventés par le peintre, la signification même qu'il y avait attachée. En 1920 commence la période réaliste dite « détailliste » ou « précisionniste » : le regard naïf du peintre s'attache à représenter les moindres détails, à la manière des primitifs italiens. En 1936, le peintre se trouve à Mont-roig del Camp lorsque éclate la guerre civile. Le couple, inspiré par la visite de l'atelier du peintre à Cala Major, fait appel au même architecte — Josep Lluís Sert — pour la construction du bâtiment et l'aménagement des jardins. Les fonds sont généralement sombres, peints sur papier épais, comme on peut le voir sur la toile Homme et femme face à une montagne d'excréments (1935), Femme et chien face à la lune (1936). ». Le pavillon accueille également des pièces d'autres artistes : Guernica, de Pablo Picasso, la Fontaine de mercure, d'Alexander Calder, la sculpture La Montserrat, de Julio González[27], la sculpture Le peuple espagnol a un chemin qui conduit à une étoile, d'Alberto Sánchez[27], et d'autres encore. Ce dernier triptyque a été terminé dans un contexte politique douloureux, au moment de la mort par garrottage du jeune Salvador Puig i Antich, que Miró qualifie de nationaliste catalan, dans un entretien avec Santiago Amón pour El País Semanal (Madrid, 18 juin 1978[38]). Alors que le régime franquiste ferme le panorama artistique et culturel de la ville, la Fondation Miró apporte une vision nouvelle. En 1923, La Fermière succède à La Ferme, peinte un an plus tôt. Elle est faite de béton et couverte de céramique. D'autres expérimentations, plus abstraites, utilisent le monochrome ; c'est le cas du triptyque l’L'Espoir du condamné à mort (1961-1962), qui est uniquement constitué d'une arabesque noire sur fond blanc[6]. Il existe également un parfum Miró, où le flacon et l'emballage sont des souvenirs de l'artiste. Il en fait plus tard le commentaire suivant : « J'étais habitué à couper dans des journaux des formes irrégulières et à les coller sur des feuilles de papier. J'y ai découvert tout ce que je suis, tout ce que je deviendrai. Miró entreprend en 1919 son premier voyage à Paris. Après, on verra. Il déménage dans un studio plus grand, rue Tourlaque, où il retrouve certains de ses amis, tels Max Ernst et Paul Éluard ; il rencontre Pierre Bonnard, René Magritte et Jean Arp. Paris et la campagne, et cela jusqu'à la mort ! Il arrive que le peintre, projetant de faire une fresque, commence par apposer sa signature. Il y demeure trois ans durant puis fréquente l'Académie libre du Cercle Saint-Luc, y dessinant d'après modèles nus jusqu'en 1918[6]. La Course de taureaux, inspirée par son retour à Barcelone en 1943, témoigne de la continuité de la création spontanée de Femme, Oiseau, Étoile[G 26]. Réalisée de 1924 à 1925, le maître l'exécute à une époque de sa vie économiquement difficile où il souffre, entre autres, de pénurie alimentaire et à laquelle le thème de l'œuvre est lié : « J'ai essayé de traduire les hallucinations que la faim produisait. Avec le drame de la guerre d'Espagne, il ressent la nécessité de peindre de nouveau « d'après nature ». Il y exécute une première peinture murale, qui sera suivie d'autres tout au long de sa carrière. Paris et la campagne, et cela jusqu'à la mort ! Miró ne retourne en Espagne que durant les périodes estivales. […] En Catalogne, aucun peintre n'est jamais parvenu à la plénitude ! Il n'en reste que des photographies en noir et blanc[B 8]. À partir de 1965, il produit une grande quantité de sculptures pour la Fondation Maeght, à Saint-Paul-de-Vence. Il s'initie également à la chalcographie et produit les planches pour Le Désespéranto, l'un des trois volumes de l'ouvrage L'Antitête, de Tristan Tzara. Il doit maintenant lutter contre le réalisme, la tradition, la convention, l'académisme et le cubisme, et se frayer un chemin personnel au-delà de Duchamp et de Picabia, pour inventer un langage nouveau[G 5]. En 1928, Miró se rend en Belgique et aux Pays-Bas, où il visite les principaux musées de ces pays. Bien qu'il soit tout à fait intégré au groupe avec lequel il a d'excellentes relations, son adhésion est assez « distraite » : « Même s'il assiste aux réunions du café Cyrano et que Breton le considère comme “le plus surréaliste d'entre nous”, il ne suit aucun mot d'ordre du mouvement et préfère s'en référer à Klee que ses amis Arp et Calder lui ont fait découvrir[63]. Ce que je me propose de faire est de travailler longtemps sur les toiles et de les achever autant que possible. En 1967, il conçoit Femme, Tête et oiseau, Personnage et oiseau, puis dans les années 1970, Monument (1970), Constellation et Personnage (1971). La même année, la Fondation Guggenheim de New York lui décerne son Grand Prix[6]. Il vit avec plaisir dans une profonde solitude, allant souvent se recueillir à la cathédrale pour écouter de la musique. Il collabore avec Josep et Joan Artigas pour la réalisation des céramiques, et avec Sert pour la conception de l'ensemble[G 20]. La rumeur court que la pièce altère les pensées des surréalistes et des communistes. La relation mythique maintenue par le maître avec la terre est résumée par cette toile qui représente la ferme de sa famille de Mont-roig. Miró prend peu à peu ses distances avec le mouvement. La banque espagnole La Caixa utilise depuis les années 1980 une œuvre de Miró comme logo : une étoile bleu marine, un point rouge et un point jaune. La figure de l'œuvre Le Toréador est, à ce titre, l'une des plus énigmatiques. En 1972, Miró expose ses sculptures au Walker Art Center de Minneapolis, au Cleveland Museum of Art et à l’Art Institute of Chicago. Miró continue ses recherches et crée les Dix-huit peintures selon un collage, à partir d'images extraites de publicités de revues. La thèse de Roberta Bogni indique qu'il a été plutôt pratiquant et qu'il donna une éducation catholique à sa fille. That project has concluded, and works are now being identified by MoMA staff. Cette même année a lieu une grande rétrospective de ses œuvres graphiques au Norton Simon Museum (Californie). Durant ces quelques mois à New York, il travaille les techniques de gravure et de lithographie. À la fin du contrat avec son marchand d'art, Pierre Loeb, en janvier 1932, Miró retourne avec sa famille à Barcelone, tout en continuant de faire des voyages fréquents à Paris et de fréquents séjours à Majorque et à Mont-roig del Camp. Le Disque rouge (huile sur toile, exposée au New Orleans Museum of Art États-Unis), Femme assise (1960, toiles IV et V) exposées au musée de la Reine Sophia, à Madrid. Miró, furieux, récupère la peinture à son atelier avant de la confier à Jacques Viot de la galerie Pierre. ». Miró réalise une métamorphose de la réclame qu'il termine en figure féminine nommée La Reine Louise de Prusse[6]. Il ne fait qu'une course mais se fait remarquer. C'est en 1946 que Jean Cassou, conservateur du Musée National d'Art moderne de Paris, lui achète cette toile au moment où aucun musée français ne possède encore d'œuvre majeure de l'artiste[G 16]. ». Les peintures de l'artiste Joan Miró ont un grand succès sur le marché de l'art et se vendent à des prix très élevés. La femme, les rapports hommes-femmes, ainsi que l'érotisme, sont une source majeure d'inspiration du maître. Elle donne une profondeur aux formes des objets. Les ventes et les critiques sont très favorables à Miró[E 2]. Après une période d'abondante production, Miró fait le vide, déclare le vide[36] et se lance dans l'exécution de plusieurs triptyques dont Bleu I, Bleu II et Bleu III. D'autres peintres surréalistes y exposent, parmi lesquels Paul Klee, dont les toiles impressionnent Miró[6]. Il est impressionné par Vermeer et les peintres du XVIIIe siècle[6]. Quelques minutes après le Grand Prix de la Communauté de Valence qui lui a permis d'être sacré champion du monde 2020 en MotoGP, Joan Mir est … Le peintre commente à cette occasion : « J’ai pensé toute ma vie à faire des vitraux, mais l’occasion ne s’était jamais présentée. Miró et sa femme rentrent à Barcelone en 1942, peu avant le décès de la mère du peintre en 1944[B 11]. Cette période est marquée par l'empreinte du cubisme. La plupart d'entre eux rejoindront le surréalisme[G 2]. La série des Portraits imaginaires, peinte entre 1928 et 1929[24], est très similaire aux Intérieurs hollandais. Joan Mir a commencé sa carrière un peu par hasard, à Majorque, la plus grande des îles Baléares, d’où il est originaire comme Rafael Nadal et Jorge Lorenzo. Bien qu'il en accepte les principes esthétiques, il s'éloigne des manifestations et des événements. Cézanne lui apporte également la construction des volumes cubistes. Joan Miró meurt à Palma de Majorque, le 25 décembre 1983, à l'âge de 90 ans, et est enterré au cimetière de Montjuïc de Barcelone. Bien que Miró ait déjà travaillé avec de grands formats, il ne l'avait jamais fait en utilisant des céramiques. Il ne la travaille pas comme l'ont fait les cubistes, en coupant le papier délicatement et en le fixant à un support. L'artiste prend également pour point de départ des peintures déjà existantes. Son œuvre reflète son attrait pour le subconscient, pour l'« esprit enfantin » et pour son pays. La spontanéité du peintre s'accorde mal avec l'automatisme préconisé par le surréalisme. Connexion. Réseau des bibliothèques de Suisse occidentale, Collection de peintures de l'État de Bavière, Galerie présentant des estampes originales de Joan Miró, Mur de céramique de l'aéroport de Barcelone, Liste des personnalités du mouvement surréaliste, https://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=Joan_Miró&oldid=181723823, Personnalité liée à un mouvement artistique d'avant-garde, Docteur honoris causa de l'université de Barcelone, Docteur honoris causa de l'université Harvard, Lauréat de la médaille d'or de la Generalitat de Catalogne, Médaille d'or du mérite des beaux-arts (Espagne), Membre de l'Académie américaine des arts et des sciences, Membre de l'Académie américaine des arts et des lettres, Grand-croix de l'ordre d'Alphonse X le Sage, Grand-croix de l'ordre d'Isabelle la Catholique, Article contenant un appel à traduction en anglais, Page utilisant une présentation en colonnes avec un nombre fixe de colonnes, Catégorie Commons avec lien local identique sur Wikidata, Article de Wikipédia avec notice d'autorité, Page pointant vers des dictionnaires ou encyclopédies généralistes, Page pointant vers des bases relatives aux beaux-arts, Portail:Biographie/Articles liés/Peinture, Portail:Biographie/Articles liés/Culture et arts, licence Creative Commons attribution, partage dans les mêmes conditions, comment citer les auteurs et mentionner la licence, tempera, gouache, huile, pastel, peinture à l'essence sur papier, pastel, crayon, résine, gouache, fusain, huile sur toile, Pavillon du gaz de l'exposition internationale, 5 exemplaires numérotés et deux épreuves d'artiste, offerts à la. L'affiche officielle de la Coupe du monde de football 1982 est également une œuvre de Miró. ». Ses premiers essais, à l'été 1932, datent de sa période surréaliste et s'intitulent « objets poétiques ». Une fois La Ferme achevée, l'auteur décide de la vendre pour des motifs économiques. Dans les paysages peints à cette époque, Miró use d'un vocabulaire nouveau, fait d'iconographie et de symboles méticuleusement sélectionnés et organisés. « Épisode angoissant de l'histoire espagnole, l'horreur ressentie par tout un peuple de la mise à mort par le supplice du garrot d'un jeune anarchiste catalan, à l'heure de l'agonie du franquisme, est à l'origine du dernier triptyque aujourd'hui à la Fondation Miró de Barcelone[G 20]. Les premières peintures de Miró, de 1915, sont marquées d'influences diverses, en premier lieu de celles de Van Gogh, Matisse et des fauves, puis de Gauguin et des expressionnistes[6]. Avec le groupe surréaliste, il participe d'octobre à novembre 1933,au 6e Salon des surindépendants en compagnie de Giacometti, Dali, Brauner, Ernst, Kandinsky, Arp, Man Ray, Tanguy et Oppenheim[25].