Collection de … La guerre d’Indochine voudrait être une guerre régulière… Le respect apparent du droit à la guerre (jus ad bellum) 6Juridiquement, les deux acteurs semblent disposer de la légitimité pour faire la guerre, même s’il n’y a pas de déclaration de guerre écrite entre les deux parties. Le quotidien catholique bruxellois La Libre Belgique est ainsi très en pointe dans la critique de la guerre[47]. 07/04. Lors de la Première Guerre mondiale, les « Annamites », nom donné aux Vietnamiens par les métropolitains jusqu’en 1945, aidèrent à l'effort de guerre sur la ligne de front et dans les usines françaises. Ayant assuré la construction d'une ligne de défense, de Lattre commence à chasser les Việt Minh du delta du fleuve Rouge et décide de lancer une contre-offensive dans la région de Hoa Binh, qu'il pense pouvoir être décisive mais, atteint d'un cancer de la hanche, il doit repartir pour la France. Sommaire - Jacques Valette, La guerre d'Indochine, 1945-1954, Armand Colin, 1994 - Marcel Bigeard, Ma guerre d'Indochine, Hachette, 1994. Le PCF a été précédé par les trotsktistes du Parti communiste internationaliste, où milite un "groupe trotskiste vietnamien" en métropole[131],[164]. Son engagement contre la guerre provoque aussi le mécontentement de certains ministres[74] puis début de 1948 et début 1950[74], quand la polémique sur la guerre s'avive, des projets de créer un quotidien concurrent. Une fois l’indépendance des pays indochinois reconnue par la France en juillet 1954, le Viêt Nam reste divisé en deux pays distincts. L'AFP subit dès 1951 la concurrence de l'ACP, créée par deux groupes de presse de gauche. L'Humanité ne consacre d'abord qu'une colonne au Bombardement de Haïphong du 23 novembre 1946, pourtant réel départ de la guerre[133]. La volonté d'influencer les médias pour gagner l'opinion publique recourt à tous les procédés : censure, pression, mais aussi soutien appuyé, par divers moyens, y compris matériels, à des journalistes "amis", qui donnent écho au discours des généraux. La dégradation des relations entre le président du Viêtnam, Hô Chi Minh, et la France est à l'origine de la guerre d'Indochine. Hô Chi Minh chercha alors le soutien des États-Unis par un télégramme à Harry S. Truman, mais celui-ci marquait un arrêt dans la politique de décolonisation de Roosevelt. Le Laos et le Cambodge sont également concernés par le conflit, le Việt Minh soutenant des mouvements indépendantistes moins importants, le Pathet Lao et les Khmers issarak. À Paris, au contact d'une opinion métropolitaine réticente ou indifférente, les éditorialistes sont souvent plus mesurés que les envoyés spéciaux. Le Corps expéditionnaire français en Extrême-Orient (CEFEO) reprend progressivement le contrôle de l’Indochine. Du côté des combattants, plusieurs dizaines de milliers d'Africains ont été intégrés aux troupes françaises au cours de la guerre d'Indochine, notamment des Algériens, des Sénégalais et des Marocains. La proximité entre généraux et médias va les entrainer dans un désastre commun.L’Aurore du 23 salue l'arrivée des parachutistes à Diên Biên Phu, qui « confirme la valeur de ces troupes et l'autorité de ses chefs »[60] tandis que Étienne Anthérieu écrit peu après dans Le Figaro « dans l’ombre des réguliers Viet-minh, endoctrinés et fanatiques, combien d’indécis, d’attentistes ? En mai 1953, Henri Navarre devient le septième commandant en chef en Indochine, censé « reconquérir l’initiative », salué par un article-fleuve du général Georges Catroux dans Le Figaro 21 juillet 1953[58]. Dans certains camps, de juillet à août 1954, le taux de décès atteint les 90 %[191],[192]. Paix signée lors des accords de Genève. Le lavage de cerveau. La SFIO reste peu unie sur la question indochinoise. Mais ses choix déplurent au nouveau gouvernement — notamment les facilités accordées aux Japonais — et il fut remplacé par l'amiral Jean Decoux. Puis c'est le Parlement qui l'adopte à son tour à l'unanimité. Le conflit indochinois (1946-1954) La seconde guerre mondiale a largement affaibli la puissance française en Indochine et favorisé le développement des factions nationalistes. Les troupes françaises débarquèrent au port de Haïphong et entrèrent dans Hanoï sous la conduite du général Leclerc sans tirer un seul coup de feu, grâce aux négociations avec Hô Chi Minh qui avait été préconisées par Leclerc, qui alla jusqu’à recommander à la France d'utiliser le mot « indépendance » (Doc Lap). Dès juillet 1947, 37% sont d'accord pour reconnaître l'indépendance du Viet Min ou négocier avec lui, soit autant que ceux souhaitant en priorité le rétablissement de l'ordre[60], qui eux-mêmes dès octobre 1950 ne sont plus que 27 %, 8 % préférant un « appel à l'ONU ou aux Américains »[60]. La guerre de reconquête coloniale se transforme alors progressivement en une guerre civile[non neutre]. Son opposition à la Guerre d'Indochine le prive de Martial Bonis-Charancle, secrétaire général administratif, qui avait joué un rôle-clé dans la naissance du Monde[74], qui sort de son bureau en lançant: « Vous avez un clairon qui ne sonne que les défaites! Prisonniers du Viêt Minh. Souvent, l’attaque d’un poste avait pour but la sortie d’une colonne de secours à détruire. Aidez-moi financièrement sans payer : https://utip.io/telecrayon LIRE LA DESCRIPTION La guerre d'Indochine suivie de la guerre du Vietnam. Le MRP est alors l'épine dorsale, sur la question indochinoise, de la "Troisième Force" qui l'associe aux radicaux et à la SFIO, mais toujours sur la défensive sur l'Indochine, ces trois partis ne se « réconciliant que sur la réduction des crédits militaires »[29]. Qu’est-ce que la guerre d’Indochine ? Guerre d'Indochine 1946-1954 guerre d'indochine. Chronologie Guerre du Vietnam Période française : 1953 : Fin guerre de Corée -> armistice de Panmungeom 1954 : Fin guerre française au Vietnam = guerre d’Indochine -> Défaite de Den bien fu 1954 : La conférence de Genève qui met un terme à la Guerre d’Indochine + Création du Sud Vietnam (séparation du Vietnam en 2 zones). La grève est partie d'un refus d'embarquer des armes pour la Guerre d'Indochine. L'évolution de l'opinion publique est marquée par deux grands tournants. Il tire à 400000 exemplaires les premiers jours, en débauchant quatre journalistes du Monde dont il triple le salaire, puis s'effondre après quelques semaines. Le président Harry S. Truman signe avec l'État du Viêt Nam des accords d’aide militaire, que la France se charge de mettre en œuvre. Combat, qui a renvoyé Bourdet et perdu peu après la moitié de ses lecteurs, le poursuit en Justice[93]. Chronologie jour après jour de la Seconde Guerre mondiale. C’était « le combat du tigre et de l’éléphant » annoncé par Hô Chi Minh : le tigre tapi dans la jungle allait harceler l’éléphant figé qui, peu à peu, se viderait de son sang et mourrait d’épuisement. Les guerres d’Indochine et du Vietnam En 1954, après neuf ans de guerre, les accords de Genève mettent fin à l’Indochine française. guerre … Cette fluidité permettait à la jeune armée populaire l’initiative du refus ou de l’acceptation des combats, de fixer ici et déplacer là les troupes françaises qui n’occupaient que les villes, les axes routiers, les voies d’eau et la ligne du chemin de fer trans-indochinois. 1956. Leclerc débarque à Saigon. Le général de Lattre de Tassigny est envoyé en Indochine pour redresser la situation mais doit immédiatement faire face à des offensives Việt Minh. 19 décembre 1946, Le Viêt-minh passe à l'offensive à Hanoi, début de la guerre d'Indochine. A Diên Biên Phu en 1954, Joël Le Tac et Michel Descamps ramènent non seulement des photos de la situation très attendues en Métropole[107] mais aussi l'information que pour les soldats français, « les carottes sont cuites »[108]. Le camp retranché a fini par tomber, comme sont tombées, au cours de l'histoire, toutes les forteresses assiégées abandonnées à leur sort ». Les accords de Genève mettent fin à l'Indochine française (le royaume du Cambodge ayant déjà proclamé son indépendance en novembre 1953) et laissent le Viêt Nam divisé en deux États. Aidez-moi financièrement sans payer : https://utip.io/telecrayon LIRE LA DESCRIPTION La guerre d'Indochine suivie de la guerre du Vietnam. Affaiblie par la Seconde Guerre mondiale et la guérilla incessante des indépendantistes, l'armée française fait appel à l'aide américaine vers 1950. Son second film, Les Tripes au soleil, sorti en 1959, a attendu pendant deux ans une levée d'interdiction[185]. L'Union soviétique ne disposait pas encore de l'arme nucléaire, et la Chine restait sous la férule de Tchang Kaï-chek. Les accords de Genève, signés en juillet 1954, consacrèrent le départ des Français du Nord du Vietnam (Tonkin) et la division du Viêt Nam en deux, la limite étant le 17e parallèle : d'une part la République démocratique du Viêt Nam au nord, communiste, d'autre part le Centre et le Sud sous administration française, avec des élections prévues en 1956 pour réunifier toute l'ancienne colonie, alors séparée en deux. De son côté, la Librairie Hachette acquiert France-Soir en 1949 pour lui faire gagner un demi-million de lecteurs chez deux ex-rivaux devenu "associés", qu'elle contrôle aussi: L'Intransigeant et Paris-Presse. L'Indochine française : chronologie : Liste des régiments et bataillons : Lieutenant Paul BRUNBROUCK : Groupe d'Artillerie Coloniale d' A.O.F.devenu III/10e RAC : Repères chronologiques sur la Guerre d'Indochine (1945-1954) La campagne de HOA BINH :LE VIET MINH ATTAQUE ,LES FRANÇAIS REPLIQUENT. Parmi les actes d'opposition à la guerre, on peut citer : Durant le conflit, le Việt Minh effectue de nombreuses prises d'otage, incluant des civils. En 1949, la France, voulant créer un contrepoids politique à la République démocratique du Viêt Nam proclamée à Hanoï en 1945 et au Việt Minh, créé à Saïgon un État du Viêt Nam « indépendant » sous la direction de l'empereur Bảo Đại ramené à cet effet de son exil de Hong Kong. La guerre d’Indochine voudrait être une guerre régulière… Le respect apparent du droit à la guerre (jus ad bellum) 6Juridiquement, les deux acteurs semblent disposer de la légitimité pour faire la guerre, même s’il n’y a pas de déclaration de guerre écrite entre les deux parties. 26 avril-21 juillet 1954 La conférence de Genève qui met un terme à la guerre d'Indochine, ... Histoire : chronologie; Histoire, xx e s. et xxi e s. Décolonisation, xx e s. Décolonisation en Asie; Guerre du Vietnam; Autres références « VIETNAM GUERRE DU (1959-1975) » est également traité dans : APOCALYPSE NOW (F. F. Coppola), en bref. Les combattants L'Indochine du général Catroux (septembre 1939 - juillet 40) ¤ Indochinois envoyés en métropole ¤ Introduction de la Censure en Indochine ¤ Le courrier … 2.3 1956, les pouvoirs spéciaux, le congrès de la Soummam. Les dates clés 3: Almanach, UXL, 2001, p. 23-35. 1954 Chute du camp de Diên Biên Phu (7 mai). Si vous souhaitez suggérer un événement, une date ou cette chronologie, veuillez contacter Alpha Histoire. nécessaire] : Les valeurs entre parenthèses indiquent le nombre d'officiers compris dans chacune des rubriques. Présentation du livre consacré à l'affaire par Hugues Tertrais, agrégé d’histoire et docteur en histoire contemporaine, est maître de conférences à l’université de Paris I - Panthéon-Sorbonne. Il s'achèvera par la défaite de la France à Diên Biên Phu le 7 mai 1954 et la signature des accords de Genève, qui sonnent la fin de l'Indochine et la première étape de la décolonisation française. La guerre d'Indochine (1946 … Hubert Beuve-Méry est le premier à évoquer « Une guerre sale » dans Le Monde du 17 janvier 1948, expression reprise comme "sale guerre" 4 jours après dans L'Humanité. En tout, entre 1951 et 1954, les États-Unis déboursent 1,525 milliard de dollars[25] (15 milliards actuels). Largués en parachute par les Britanniques de Colombo, seul Paul Mus réussit à s'échapper au Yunnan, les deux autres étant faits prisonniers par les Japonais. Radvanyi, Janos (1980). Fin de la guerre … Fin de la guerre d’Indochine. En 1955, la guerre du Viêt Nam éclate. D'autres journalistes de L'Express créeront le magazine Le Point en 1972. "Éditeurs et éditions pendant la guerre d'Algérie, 1954-1962" par Nicolas Hubert - 2012, « la France récupérera tel quel son domaine d'Extrême-Orient » le 8 août 1945 », "La fin de la guerre d’Indochine (1953-1954) vue par, "Dictionnaire de la Guerre d'Indochine: 1945-1954" par Jacques Dalloz, aux Editions Armand Colin, 2006, "L'opinion française et la guerre d'Indochine (1945-1954). 1946 − 1954. Régime de Vichy : résumé, dates, composition du régime de collaboration, Débarquement de Normandie : 6 juin 1944, le D-Day les Alliés débarquent, Guerre de Corée : causes, conséquences et dates du conflit, Grippe espagnole : dates, origines, morts de la pandémie de 1918, Crise du canal de Suez : histoire, résumé, origines du conflit en Egypte, Mission Apollo 11 : ce qu'il s'est vraiment passé sur la Lune, Mai 68 : ses causes et ses conséquences, photos et dates clés. Dès la fin de 1946, le directeur du cabinet de d'Argenlieu tente d'étendre son influence à la presse écrite: il convoque René Dussart, correspondant de Paris-Presse après une dépêche du 20 décembre décrivant des bavures « commises par des militaires français sur la personne d'Annamites du Viêt-minh » qui avait entraîné un éditorial au vitriol de Franc-Tireur, mentionnant la lettre d'un soldat français comparant les faits au Massacre d'Oradour-sur-Glane. Comme Bodard, il devient très proche du général De Lattre[51], arrivé fin 1950, qui pense que le conflit « se gagnera d'abord avec le soutien de l'opinion publique » et créé donc un "camp de presse"[52] où « d'âpres marchandages ont lieu dans le bureau des censeurs »[52], qui « raturent, coupent »[52]. Côté peinture, le Salon d'automne une exposition artistique qui se tient chaque année à Paris subit une édition 1951 mouvementée, avec 5 tableaux représentant la grève des dockers contre la guerre d'Indochine. Un photographe à contre-emploi" par Stéphane Dubreuil, article dans la revue, Nécrologie dans Le Monde du 25 avril 1967. Sur un total de 46 films réalisés entre 1945 et 2006: seulement 8 sont consacrés directement à la Guerre d'Indochine[183],[184], alors qu'elle ne constitue, pour tous les autres, qu'un arrière plan ou le point de départ d'un scénario qui ensuite s'en éloigne. La guerre est finalement déclarée après les bombardements français sur Haiphong le 23 novembre 1946. Une des versions du plan proposé - opération Vulture (en) - prévoyait d'envoyer 60 B-29, B-36 et B-47 depuis des bases américaines, appuyés par 150 chasseurs lancés depuis des porte-avions de la septième flotte pour bombarder les positions du commandant Việt Minh Võ Nguyên Giáp, avec l'option d'utiliser jusqu'à trois armes atomiques. Ces censures causent la démission du directeur de l'UFI début 1950 et affaiblissant les journaux clients, qui avaient au même moment, entre 1949 et 1952, massivement couvert les actions parfois violentes du PCF contre la Guerre d'Indochine qui est alors en passe, avec l'aide américaine, de devenir une guerre contre le communisme plus qu'une guerre coloniale. Le gouvernement américain s'intéressait au conflit en Indochine depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale jusqu'au milieu des années 1950, lorsque la France se retrouva à lutter contre une insurrection communiste dirigée par Ho Chi Minh. Le haut commissaire d’Argenlieu suscite en juin 1946 l’autonomie de la Cochinchine ; c’est une entorse aux accords Hô-Sainteny. Une Guerre de guérilla. La France fonde en 1949 l’État du Viêt Nam, gouvernement central vietnamien proposant une alternative politique à Hồ Chí Minh, et le dote d'une force militaire, l’Armée nationale vietnamienne, afin de « vietnamiser » le conflit. La guerre d'Indochine a en fait été perdue en octobre 1950, car les troupes françaises évacuèrent toute la région bordant la frontière chinoise et ne contrôlèrent plus au Tonkin que le delta du fleuve Rouge et quelques gros postes. La conférence de Potsdam avait confié le désarmement japonais, en Indochine, aux Chinois nationalistes de Tchang Kaï-chek pour la partie Nord, et à la Grande-Bretagne pour la partie Sud. Les causes de la guerre Au début du XXe siècle, environ 10 % de la population se déclarait déjà catholiques et les gouverneurs encourageaient cette religion[34], mais dès les années 1920, un clergé vietnamien se développe, qui le 2 septembre 1945 soutient en grande partie la proclamation d’indépendance par Hô Chi Minh[34]. au plus tard le 19 Décembre30,000: des soldats vietnamiens attaquent les positions françaises à Haiphong, provoquant la première guerre d'Indochine. Chronologie de la guerre d’Indochine. La chronologie simplifiée rassemble les événements politiques , militaires et internationaux les plus marquants de la Guerre d'Indochine. CHRONOLOGIE DE LA GUERRE D’INDOCHINE 1945-1954 Bibliographie [abréviations] Biondi (Jean-Pierre), Les Anticolonialistes (1881-1962)[AC], Robert Laffont, 1992, 390 p. Blanchet (André), Au pays des ballila jaunes. Elle opposait l'armée française aux troupes du mouvement Viêt Minh (rassemblement des nationalistes et des communistes vietnamiens). Une concentration de troupes locales pouvait prêter main-forte à un élément des troupes régionales, qui pouvaient également se disperser en troupes locales. »[60]. Les accords de Genève du 24 juillet 1954 reconnaissent l'indépendance du Laos, du Cambodge et le partage temporaire du Viêt Nam en deux zones de regroupement militaire (l'Armée populaire vietnamienne au nord du 17e parallèle, et le Corps expéditionnaire français en Extrême-Orient au sud de cette zone de démarcation militaire). 2015. Les prisonniers du Corps expéditionnaire sont soumis à une tentative de « rééducation » par des commissaires politiques, qui tentent de leur inculquer le marxisme. Le conflit se transforme alors en croisade anticommuniste en pleine Guerre froide. Lorsque le Parti communiste chinois de Mao Zedong prend le contrôle de la Chine continentale, le Kuomintang de Tchang Kaï-chek se réfugiant à Taïwan, la Chine devient un allié de la République démocratique du Viêt Nam et du Việt Minh. Berg. Mais après 1947, il devient plus difficile aux chrétiens modérés de le soutenir car il apparait plus comme un communiste[34] et plusieurs s'éloignent[34] mais l'espoir de l'armée, relayé par la presse, d'un fidèle soutien à la France restera illusoire[155],[105]. 1939 - 1945 » par Jacques Le Bourgeois: 1985, France-Empire Editions, "Jacques Chancel se souvient de l'Indochine" par Astrid De Larminat dans, "Pourquoi partir Journal 2011-2014" par Jacques ChancelFlammarion, "Quelles radios émettaient au Vietnam avant le départ des Français ?" Et en 1951, Paris-Presse et France-Soir sont réunis dans la société Franpar[127], détenue par Hachette[122] et le tirage de Paris-Presse tombe à seulement 150 000 exemplaires en 1952, divisé par deux en un an[122]. Fin de la guerre d’Indochine. Etablissement du protectorat français sur la Cochinchine. Avec l'argent et le matériel américains et des légionnaires et des troupes d'Afrique, la France continue à mener une guerre s'inscrivant maintenant dans le cadre de la guerre froide, dans une suite de « scandales » et « d'affaires », dont certains ont aussi une dimension financière et d'enrichissements personnels, comme l'affaire des piastres[22],[23]. Francis Garnier s'empare de Hanoi mais est tué lors d'une attaque des Pavillons noirs. Nathan Bloch, de la presse australienne a également couvert l'affaire et son article été reproduit par l'Associated Press américaine. Participent à la conférence de Genève la France, les États-Unis, l'Union soviétique, la Grande-Bretagne, l… Bibliographie sur la guerre d'indochine - Michel Bodin, Dictionnaire de la Guerre d'Indochine 1945-1954. Elle perd le conflit en 1954. En effet, la faiblesse de la situation des forces françaises en place et leur isolement face aux Japonais ne laissaient guère le choix : négocier, se démettre ou se lancer dans un affrontement qui ne laissait aucun doute quant à l'issue [réf. Le Việt Minh, mouvement nationaliste fondé par le parti communiste indochinois, en profite pour prendre le contrôle d'une grande partie du territoire vietnamien à la faveur de la révolution d'Août qui aboutit à la proclamation par Hô Chi Minh, chef du parti, de l’indépendance de la République démocratique du Viêt Nam le 2 septembre 1945. Même s'ils sont bien renseignés par les militaires, les quotidiens de droite échouent ou répugnent à mobiliser la sympathie de leur lectorat, ce qu'Henri Amouroux, grand reporter à Sud Ouest et à L'Aurore, résumera par « la métropole traite le corps expéditionnaire comme une immense Légion étrangère »[30]. Dès le 18 avril 1947, Gilles Martinet, rédacteur en chef depuis août 1944, est écarté par le directeur général Maurice Nègre[62],[63] à la demande de l'amiral Georges Thierry d'Argenlieu, depuis septembre 1945 commandant en chef pour l'Indochine, et malgré le soutien de ses collègues journalistes[62],[63], après avoir refusé de censurer les déclarations et communiqués du Viêt-Minh[62]. Trois députés, l'abbé Pierre, le professeur Paul Boulet[Lequel ?] Les grands engagements de la presse française pour la cause anticolonialiste dataient de bien avant la Guerre d'Indochine, avec les premiers articles au début des années 1930 des grands reporters Andrée Viollis, du Petit Parisien et Pierre Herbart dans l’hebdomadaire Monde. L'action a lieu à Dunkerque, Rouen Saint-Nazaire, Marseille, Nice, La Pallice, Bordeaux, Cherbourg, Brest et Tunis[175]. Chronologie de l'Indochine Française et de la Guerre d'Indochine. 1945 : Coup de force japonais qui met fin à la domination française en Indochine. Ensuite, le soutien à la guerre ne cesse de baisser[60], chutant à 21 % en mai 1953[60], puis 8 % en février 1954[60]. Le jeune André Stil, promu rédacteur en chef en avril 1950 juste après sa nouvelle sur les dockers de Dunkerque, le chef du service international Pierre Courtade, qui séjournera discrêtement dans les maquis Viet minh[58], fin 1952 début 1953, d'où il ramènera un numéro spécial de 80 pages[151], son adjoint et successeur Yves Moreau[58] y consacrent aussi de nombreux articles et livres, certains accusant Paris de complaisance à l’égard des « ex-nazis de la Légion étrangère » envoyés en Indochine[151] sur les missions les plus difficiles : sur les 72833 légionnaires qui y servirent, près de 12 % périrent soit le pire taux de pertes humaines[152]. 27 octobre 1940 : Création, à Brazzaville, par le général de Gaulle, du Conseil de défense de l'Empire. En 1954, après neuf ans de guerre, les accords de Genève mettent fin à l’Indochine française. La guerre du Vietnam se termine en 1975. Juifs, Tziganes, Résistants de tous bords, s’ils nous réduisaient en … Le départ des Français laissera face à face, d’un côté les Américains et la République du Viêt Nam, et de l’autre, les Nord-Vietnamiens soutenus par la Chine et l'URSS. La Marine est chargée de convoyer en Indochine les forces armées placées sous les ordres du général Leclerc. Le 19 décembre, le Viêt Minh se soulève à Hanoï: la guerre d’Indochine commence. Comme les ouvriers de la Commune en 1871, comme les bolcheviks à Léningrad. Il est ensuite élu au comité d’entreprise de l'AFP[63] puis anime avec Claude Estier la Revue internationale, très critique de la guerre d’Indochine[63]. Plan . Environ 60 % des prisonniers[191] ne reviendront jamais. Les derniers soldats français quittèrent Saïgon vers le 10 janvier 1957. Ho Chi Minh proclame la République démocratique du Vietnam. Le Vietnam est alors partagé entre le Nord, sous domination communiste et soutenu par la Chine et l’URSS, et le Sud, sous influence occidentale. «L'armée américaine au Vietnam: contexte, construction et … 1949, Victoire de Mao en Chine. La défaite de la France entraîne la fin de l'Indochine française et la division du Vietnam : la République démocratique du Vietnam et le Sud-Vietnam. Tout était désormais à l'envers et je n'y comprenais plus rien… », « ne jamais lire les nouvelles d'Indochine dans leurs journaux habituels », « un véritable et profond esprit d'attachement à l'Empire », « des ivrognes paresseux et brutaux, préoccupés surtout de bagarres et de coucheries », Une autre source donne les estimations suivantes. Le général Salan déclare même: "Si je revois Rizzo en Indochine, je l'encule devant mon bataillon", car le photoreporter réussi à montrer que la France menait "une guerre et pas une opération de police"[102]. France's world newspaper, 15 juillet 1954. 19 novembre 1946, Echange de tirs entre une jonque chinoise appartenant à des nationalistes vietnamiens et la douane française dans le port de Haiphong. Chronologie de l'après-guerre. "Le Nouvel Observateur, un œil, un leader" dans la, "Françoise Giroud: "L'Express est insubmersible", dans LEXPRESS du 3 juin 1999, Philippe Boegner, Presse, argent, liberté, Fayard, 1969, "L'armée française dans la guerre d'Indochine (1946-1954): adaptation ou inadaptation?" Ce geste vaudra à Bao Dai d'être exilé à Hong Kong par les autorités françaises, avant que ces mêmes autorités ne le ramènent de cet exil, peu de temps après, pour lui confier, à Saïgon, la création de l'État du Viêt Nam « indépendant ». Des dépêches de Pierre Guillain, un des rares Occidentaux à avoir passé la Seconde Guerre mondiale à Tokyo, au service de l'AFP, ensuite auteur de plusieurs scoops annonçant les difficultés françaises[62], ne sont diffusées qu'aux clients étrangers[62] et il part couvrir la décolonisation de l'Inde, où il se fait embaucher par Le Monde[62]. Les Dossiers secrets de la Seconde Guerre mondiale Les … Les soldats coloniaux représentaient une part très importante des effectifs. Guerre d'Indochine; La Chronologie; Accueil; Le Dictionnaire; La Chronologie; La Bibliographie; La galerie; La chronologie La chronologie propose deux visions organisées des événements majeurs de l'histoire de la Guerre d'Indochine: Une chronologie simplifiée permet tout d'abord de comprendre le déroulement général du conflit. Ainsi, les armées japonaises furent autorisées à circuler librement de la frontière de Chine jusqu’au Siam (renommé Thaïlande en 1939). Chronologie de la guerre du Vietnam (deuxième guerre d'Indochine). », « Détruire le Vietnam c'est détruire la France », « jamais ses relations avec les chefs militaires français ne furent aisées », « œuvre de propagande pour soutenir le moral du lecteur français », « sacrifie sans compter ses hommes et ses milliards », « dès le danger communiste passé, il faudra, de toute façon, que la France s'en aille », C'est le seul capable de rafraîchir son contenu sept fois par jour, par sept éditions tout au long de la journée, « son discrédit par les critiques internes et externes qui lui furent adressées », « nombre de syndicalistes, catholiques et intellectuels », « réconciliant que sur la réduction des crédits militaires », « voit sa survie outre-mer dans la dissociation claire entre colonisation et christianisation », « avec soulagement et quasi-gratitude une fin scellée », « critiquent systématiquement tout ce qui se fait en Indochine », « « des Allemands, anciens soldats de l’Afrika-Korps de Rommel, faits prisonniers en Afrique », « insiste sur le caractère irrésistible et irréversible d’un processus », « fédérée par l'arbitrage et le ciment de la civilisation française, cesserait d'exister le jour même où elle viendrait à l'indépendance », « jeta toutes sa force militante dans une bataille contre la sale guerre avec des arrière-pensées très franco-françaises », « signé les instructions aux troupes françaises », « Il arrive justement où tu ne peux plus supporter le travail qu'on te fait exécuter… Le drapeau rouge, nos adversaires — les « Viet » comme ils disaient à l'armée — l'arboraient fièrement en nous donnant l'assaut !