Adieu, patrie! Oh! Camille Desmoulins, saignant et contemplant, Elle est pâle et n'a pas de corolle embaumée. Distinguant mal sa face étrange dans la nuit, Je n'ai trouvé dedans que deuil, misère, ennui. Et semblaient ne sentir que leur félicité. Dans le dernier livre, « Au bord de l'infini », l'auteur alterne entre angoisse et espoir, mais ce dernier semble dominer. Toujours la même tige avec une autre fleur. Votre discours d'anar- Ces houles revenant comme de grands rouages, -- Savonarole, les noeuds, Souffrant le froid, le chaud, la faim, la soif aride, Sans repos, toujours en avant. Et l'onde aux plis infranchissables; Froids, livides, hagards, ils regardaient, courbés, Je n'ai pas oublié le quai d'Anvers, ami, -- Et, vous exclamant: «Honte! Par le souffle qui sort de la bouche du pôle, allez-vous ?...» 96%  de réussite aux concours84% dans le TOP 1099% de recommandation à leurs amis. J'ai applaudi à vos premières Attention : ces citations ont certes fait l’objet d’un choix méticuleux, mais d’autres auraient pu être choisies, et elles sont loin d’épuiser la matière du programme de maths sup et maths spé. Vous ne voyiez donc pas ces, deux êtres, ô roses, Les « Contemplations » sont ainsi des contemplations de la nature : sa vision apaisante, l’isolement qu’elle procure, permettent à Victor Hugo d’oublier la plupart de ses souffrances. Tu l'as vu dans une tempête Des hydres qui rongeaient le dedans de ces âmes. N'ayant plus qu'un haillon dans le mal qui le mine, Comme à travers un rêve ils entendent nos voix ! C’est ce qu’on pourrait appeler, si le mot n’avait quelque prétention, les Mémoires d’une âme. Non! Marquis, je m'échappais et j'apprenais à lire Ouvrage: Les Contemplations. Aux êtres chers enfuis ou morts, à notre fille, Quand on marche à la mort, recueillant en chemin Ce que l'aigle y laisse tomber! Et triste, Cérigo, qui fut jadis Cythère, Sortait, brûlée et noire et montrant le chemin, Dans l'âpre escarpement qui sur le flot s'incline, Et qu'en vous admirant, les vastes flots demandent: Est-ce ton corps qui fait ta joie et qui t'est cher? Et de l'horreur qui flotte au plafond des cachots. Vos dogmes, vos aïeux, vos dieux, votre flanelle, Papillon pour la rose et pour la ruche abeille, Quel âge hier? Sa coupe en me disant: -- As-tu soif? Huss, me voyant pleurer, m'a dit: -- Est-ce d'envie? Et ce triomphe était rempli d'hommes superbes Je penche tour à tour mes urnes pour avoir O sombres lieux, qu'emplit le murmure du fleuve! d'où viens-tu? j’envie Le passé ne veut pas s'en aller. C'est ce qu'on pourrait appeler, si le mot n'avait quelque prétention, les Mémoires d'une âme. Malheurs de l'un par l'autre avec joie adoptés, Elle semblait porter de radieuses gerbes; Paul, il me semble, grâce à ce fier souvenir Elle sait que mes yeux au progrès sont ouverts, Pour vous permettre de vous retrouver facilement, nous avons relevé le numéro des pages dans les éditions au programme (l’édition des Contemplations étant libre, nous avons noté le numéro des poèmes pour vous permettre de vous repérer dans l’ouvrage). O fruits divins, tombez des branches éternelles!». Ils guettaient, s'approchaient et souhaitaient dans l'ombre Son drame à l'immobile et pâle tragédie! Et, là, tout en jouant, nous regardions souvent, Jersey, septembre 1855. Mais vous disiez: «Pas mal! Je passais; et partout, sur le pont, sur le quai, J'ai porté deuils sur deuils; j'ai mis oeuvres sur oeuvres; soyez donc les bienvenues, Les derniers rois l'ont su quand ils s'en sont allés. Aussi longtemps qu'on put se voir, nous regardâmes Les Contemplations, Victor Hugo • Les Contemplations ont été écrites en 1856. Et celui qui taillait le marbre était de verre; O forçats de l'amour! Pourquoi regardes-tu par-dessus la muraille? Jane Gray, bouche ouverte ainsi qu'une corolle, Cet habitant du gouffre et de l'ombre sacrée. Hélas! Les faibles à la barre accouplés aux pervers. À Madame Louise C. « Le vallon où je vais tous les jours est charmant, pierre, Citant Lambesc, Marat, Charette et Robespierre, Chaque homme dans sa nuit s'en va vers sa lumière. mon fils sauve la vie au monde! Ah! Sont pareils aux buissons que dans la solitude Son accent ineffable avait cette vertu Marine-Terrace, décembre 1854. et joie à la maison! Aujourd'hui ne naît pas impunément d'hier. Est consolée, ayant les soleils dans son ombre, L'aube a lui!» Qu'on se sent admiré du bourreau qui vous tue, Que je suis, et qu'un vent pousse, et qu'un vent remporte? Cours en ligne de Français en Première. Ils vont se marier; faites venir un prêtre; Quand c'est une tenaille immense qui le mord, O vents! Dans mon coeur frémissant, à ce cri: Liberté! Il a composé ce poème en octobre 1841, après ce fameux voyage vers le Rhin. Nous l'ouvrîmes alors tout grand sur nos genoux, Mais veut le bien, le vrai, le beau, le grand, le juste. Il est dévasté. semez le grain à l'aventure! Et qu'au fond de ce ciel que mon essor rêva, Solitude sur terre et solitude aux cieux; L'homme liant la gerbe mûre; Un nom proscrit que mord en sifflant la couleuvre; joie éphémère! Comme il disparaissait, le crabe me mordit; Et j'entendais chanter: -- Jouissons! Ah! «Ah çà! Je lui dis: «Vis! Le fer dit que le sang qui jaillit, se révolte. Que nos chênes auprès sembleraient des arbustes, C'était la lapidé qui bénissait les pierres; Une lecture des Contemplations qui ferait d’elles un recueil de poésie pure est peut-être légitime, elle paraît en tout cas légitimée par Hugo le premier qui déclare à son éditeur, Hetzel, le 15 août 1852 : « Les Contemplations […] se composeront de deux volumes : autrefois, poésie pure.Deuxième volume : aujourd’hui, flagellation de tous ces drôles et du drôle en chef ».