Les photos sont utilisées à des fins illustratives et non dans un but d’exploitation commerciale. "L'art existe et s'affirme là où il y a une soif insatiable pour le spirituel, l'idéal. Décidément, François Ozon est un cinéaste éclectique, capable de réaliser des œuvres majeures, comme « Sous le sable », « Huit femmes », « Swimming Pool », « Dans la maison », ainsi que des ratages beaucoup plus discutables et complaisants, comme « Jeune et Jolie » et « Une nouvelle amie ». Saisissez votre adresse e-mail pour vous abonner et recevoir une notification de chaque nouvel article par email ! Au lendemain de la guerre 14-18, dans une petite ville allemande, Anna se rend tous les jours sur la tombe de son fiancé, Frantz, mort sur le front en France. | Permissions et droits d’auteur | Copyright © 2014-2020, Frantz (François Ozon, 2016) ★★★½ : Rencontres et reconstruction, Figurant parmi les fondateurs du Wu xia pian, A To, La 36ème Chambre de Shaolin a tout pour être LE, Ne souffrant d’aucun temps mort, L’Exorciste c, ⚫ Robert Hossein, immense figure du théâtre, m, Retour vers le futur (Robert Zemeckis, 1985) #fil, Les Tontons Flingueurs (Georges Lautner, 1963) #f, Rocky (John G. Avildsen, 1976) #filmculte #cinema, Terminator 2 (James Cameron, 1991) #filmculte #ci, Film épique par excellence, Le Retour du Roi vien, Les Deux Tours, épisode central de la trilogie de, Le Seigneur des Anneaux : La Communauté de l’an, Fight Club est un film au potentiel énorme, étan, C'est aujourd'hui le réveillon de Noël ! Je m’étais moi-même fendu de quelques phrases sur le film lisibles au bout de ce lien : https://letourdecran.wordpress.com/2016/09/20/frantz/. Si bien que le film, d’abord partagé entre les différents points de vues de ses personnages, se resserre peu à peu sur celui d’Anna, qui les synthétisent tous, jusqu’à littéralement faire de son œil – plongé dans une toile de Manet – un point final. Et l’Allemagne d’après guerre est un terrain propice à une telle mise en situation, avec le sentiment de défaite qui l’accable, et la paix tout à fait illusoire qui s’est installée et, surtout, qui lui a été infligée. Avec son affiche froide, le secret de polichinelle que laisse deviner sa (mauvaise) bande-annonce et la promesse d’une performance à César de Pierre Niney, rien, à commencer par la réputation cabotine d’Ozon, ne laissait présager du film limpide, et peu à peu très émouvant, qui n’en finit pas d’accoucher sous nos yeux. Anna, l’héroïne de … Finir Frantz - A propos de Frantz, de François Ozon. - Andreï Tarkovski. Orange Mécanique a toujours eu un goût d’interdit et de perversion morale, un objet infâme qui devait être vu en cachette la nuit, pour ne pas éveiller la consternation des parents. Photo: Métropole Films Ozon construit dans «Frantz» un récit de l’intime qui distille un pouvoir de fascination singulier. Véritable élément du scénario, FRANTZ doit son aura à un travail subtil sur la couleur. Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. Un film historique sur Frantz Fanon, pour lequel le casting a commencé. Retournons cent ans en arrière. À noter que le pluriel de masques blancs est tombé dans le transfert du titre du livre vers le film. Et s’il ne porte pas son prénom, mais celui d’un soldat mort, c’est parce que le lendemain de la première guerre mondiale est plus que jamais le jour des hommes : le film montre bien qu’avec leurs morts, qui fleurissent partout dans les villages, leurs gueules cassées, leurs traumatisés, l’acrimonie des humiliés, la fierté glaçante des vainqueurs – sortant après deux mois de patriotisme sportif, Frantz fait résonner la marseillaise la plus givrante entendue depuis longtemps –, l’Allemagne et la France sont des territoires où la virilité, qu’elle soit blessée ou triomphale, ne cède aux femmes qu’une infime place. Même le prêtre du village, auprès de qui la jeune femme vient chercher des réponses, lui conseille pour le bien de tous de garder ses secrets – on pourrait dire qu’il les lui remet dans la bouche. En Allemagne, après l'armistice de 1918. Anna est une jeune femme qui ne se remet pas de la mort au front de Frantz, son amant. Peut-être parfois un peu trop clair dans ses intentions, il parvient à faire preuve d’une grande pudeur, à raconter les choses avec un certain sens de la poésie. Dans Frantz, François Ozon en fait un point de départ. Sauf que le film, rusé, commence d’abord par une toute autre histoire : celle d’un jeune soldat français, Adrien, venant poser, sur la tombe d’un homologue allemand mort au combat, des fleurs au parfum de mystère. Frantz, sortie nationale le 7 septembre 2016, Mars Films Propos recueillis par Yoann Hamet, le 1er septembre 2016. Probablement pour se raccrocher à une idée de l’ancien, à une époque où la couleur n’existait pas au cinéma, et certainement pour illustrer l’aspect désolé, désespéré et fatigué de l’Allemagne d’après guerre. Car en effet, j’avais quinze ans lorsque le roman d’Anthony Burgess m’est tombé entre les mains, et presque simultanément, lorsque j’ai vu l’adaptation de Stanley Kubrick. Peut-être peut-on parler de grand film romantique avec cette histoire, sorte de dommage collatéral de la grande boucherie de 14-18, sans doute, mais sans aucune mièvrerie, sans aucun pathos exagéré. Puis celui d’Anna, hérité donc de ce dernier, qui omet pour leur bien de dire la vérité aux parents de Frantz, apaisés par la visite de celui qui prétendait être l’ami de leur fils. Car, derrière cette relation entre les deux personnages, c’est bien la quête de soi qui est racontée. Mais qui est ce jeune français qui ose venir sur les terres encore récemment ennemies alors que les blessures sont toujours à vif ? Pierre Niney et Paula Beer véhiculent une belle alchimie, oscillant entre une certaine forme de complicité, et de pudeur, étant toujours dans la fuite. Si une explication est assez vite donnée concernant les liens entre Adrien et Frantz, le spectateur se doute aussi assez rapidement de quoi il en est réellement. "Les cris", c'est le titre du prochain long-métrage du réalisateur haïtien Raoul Peck qui sera tourné en 2020. Récits de découvertes dans le vaste monde du cinéma. Bravo pour ce très beau texte sur un film qui a le charme de l’ancien mais tout en restant moderne. Pourtant, en faisant patiemment remonter Anna à la surface de sa petite passion d’après-guerre, Ozon dissipe subtilement le mystère : dans ce monde où elles n’existent qu’en pointillés, c’est bien sur les femmes que le film portait son regard depuis le début. J’ai été assez séduit par la beauté douce-amère que dégage Frantz. Frantz est un film construit en creux autour de l’absence du personnage éponyme; éponyme si l’on veut, car Frantz (Anton von Lucke), un soldat allemand tué en 1918, n’est qu’un McGuffin apparaissant dans des flash-backs fantomatiques et qui ne sert que de support aux divers précipités de sentiments glanés dans le film. Tout le film repose sur l’affirmation de la présence prégnante d’une figure mystérieuse et menaçante, animée de la Ancré dans la furie de la guerre 14-18 et de ses conséquences en France et en Allemagne En outre, techniquement, c’est magistral, ne serait-ce que par l’idée d’utiliser le noir et blanc, toujours aussi beau esthétiquement, tout en revenant parfois à la couleur, sans aucun artifice, sans aucune affèterie. https://alarencontreduseptiemeart.com, Tous les contenus, produits bénévolement par un cinéphile amateur, sont la propriété d’A la rencontre du Septième Art et leur reproduction est interdite sans autorisation préalable. Dans … Mais ce jour-là, un jeune Français L’histoire de destins qui se croisent et qui se brisent, de vies idéalisées et modelées par le sort et les circonstances, où l’on préfère parfois réécrire l’histoire pour vivre à nouveau. Espérons que, compte tenu du contexte actuel, il ne soit pas interdit dans les mois qui viennent! Le travail du langage, la violence du propos ainsi que tous les questionnements politiques et philosophiques n’ont jamais cessé de me hanter, et m’ont toujours acco… Analyse du film : Fond : Orange mécanique présente de nombreuses scènes violentes, c’est donc pourquoi Stanley Kubrick a décidé de retirer le film des salles britanniques, de peur que certains jeunes reproduisent cette violence.