La dégradation du cadre de vie, les incivilitées et surtout l'atteinte aux personnes contribuent également beaucoup au sentiment d'insécurité. De nouveaux projets sont aussi à l'ordre du jour, comme le tramway qui passerait à Planoise pour rejoindre Chalezeule. Le coût total de la construction du nouveau quartier avec tout ce que cela comprend (voiries, assainissement de l'eau potable...) est estimé à l'époque à 69 752 000 francs, financé par l'État à 30 % et à 70 % par la ville de Besançon[31]. Micropolis, qui comprend un parc des expositions, une salle de concert et un palais des congrès, est également un lieu culturel incontournable de la ville avec ses nombreux salons et ses foires festives dont la plus célèbre d'entre elles, la Foire comtoise est l'une des plus importantes de la région. C'est alors « l'âge d'or » du quartier : sa croissance lui vaut à l'époque le surnom de « quartier soleil »[42]. Planoise était conçu comme une ville nouvelle, d'ailleurs le maire de l'époque, Jean Minjoz, en dira le 18 novembre 1960 « cette future cité sera une véritable petite ville au sein de Besançon »[28]. En effet, 40 % des enquêtés ont répondu que le confort était la principale raison de leur venue à Planoise, plus de 76 % n'ont pas l'intention de partir ailleurs et pour plus de 46 % Planoise est le meilleur lieu de résidence qu'ils connaissent[40]. La vie du quartier sensible de Planoise à Besançon a été rythmée entre novembre et mars derniers par des affrontements armés entre bandes rivales, sur fond de trafic de drogue. Dans la rubrique chanson, on note l'apparition depuis quelques années d'œuvres de ce genre qui sont souvent le fait de rappeurs planoisiens. La vie du quartier sensible de Planoise à Besançon a été rythmée entre novembre et mars derniers par des affrontements armés entre bandes rivales, sur fond de trafic de drogue. La ville de Besançon accueille sur son territoire de nombreux établissements de santé[70] dont le principal est le Centre hospitalier universitaire (C. H. De cette époque parviennent certains renseignements : Planoise était une vaste forêt (comparable à la Forêt de Chailluz). Les records de température maximale et minimale sur Besançon sont respectivement de 40,3 °C le 28 juillet 1921 et −20,7 °C le 1er janvier 1985. L'église Saint-François-d'Assise est érigée en 1972 et la mosquée Al-Fath seulement en 2007. Le quartier comprend également la fourrière municipale de Besançon, pouvant contenir jusqu'à 800 véhicules[66], une brigade douanière de gendarmerie, située dans le secteur des Époisses, trois crèches (la crèche des Époisses[67], la crèche du parc à Cassin[68], et la crèche d'Île-de-France[69]), le logement/foyer les Hortensias, une maison de retraite située avenue de Bourgogne dans le secteur des Époisses. Le lavoir de Planoise, construit au XIXe siècle, est situé chemin des Cerisiers et proche de la forêt de Planoise, au bord de la colline Saint-Laurent. Dès le début du XIXe siècle, un grand nombre de fermes sont construites et le site devient partiellement rural, regroupant un peu plus d'une centaine d'habitants[18]. L'armée liechtensteinoise bloque donc le passage entre Saint-Ferjeux et Avanne-Aveney en occupant le site de Planoise. Au total, on comptait en 2008 plus de 50 nationalités différentes dans le quartier. Le prince du Liechtenstein abandonne finalement Besançon, le 20 avril 1815[17]. René Bévalot, 1995 - page 7, Une véritable petite ville au sein de Besançon : Planoise, Alain Gagnieux - pages 20, 21, 22, 23 et 34, Nombre d'habitants au kilomètre carré : nombre d'habitants divisé par la superficie : 20700/2,4 = 8625. Au recensement de 1999, Planoise comptait 8 530 actifs, soit plus de 40 % de la population totale. Enfin, la desserte aérienne se compose de deux aérodromes : l'aérodrome de Besançon-La Vèze et l'aérodrome de Besançon-Thise, mais les principaux trajets en avions sont organisés depuis l'aéroport de Dole-Tavaux à environ 50 km de la capitale comtoise. U.) La construction des bâtiments aux alentours du collège devait situé ces derniers à seulement quelques mètres des salles de cours, mais les responsables du collège ont réussi à faire reculer les architectes[102]. Le 27 décembre, quatre hommes ont mené une expédition punitive dans un immeuble du quartier sensible de Planoise à Besançon. Le patrimoine du quartier est peu présent ou souvent pas mis en valeur. Durant cette période, le quartier reste en pleine effervescence et la majorité des infrastructures sont construites. Jadis, le quartier possédait sa propre Zone industrielle (Zone industrielle de Châteaufarine), mais celle-ci fut finalement rattachée à deux autres zones industrielles, formant aujourd'hui le secteur des Trépillots, et située administrativement dans le quartier des Tilleroyes (le secteur ne fait donc pas partie du « Grand Planoise »). Mais c'est à partir de 1980 que le lycée est transplanté dans le nouveau quartier de Planoise où de nouveaux locaux sont construits, constitués de bâtiments en forme d’amphithéâtre antique s’inscrivant dans une architecture contemporaine d’un quartier périurbain en pleine expansion[112]. Il s'agit du plus grand jardin communautaire de la ville. À partir de 1985, le secteur de Cassin se développe ; il accueillera principalement les commerces de proximité. Plusieurs hameaux étaient répartis de part et d'autre sur le site de Planoise. Du fait de sa superficie importante, la municipalité a été conduite, à mesure de l'évolution démographique du quartier, à le diviser en secteurs ou en zones. Les principaux évènements festifs du quartier sont le plus souvent populaires ; en effet, Planoise a sa propre fête de la musique, organisée par les habitants du quartier sur la place du secteur des Époisses. Geneviève Charles-Lyet, Jacques Fontaine, Serge Ormaux, Église Saint-François-d'Assise (Besançon), musée des beaux-arts et d'archéologie de Besançon, Plan du projet de Planoise, 1965, archives SEDD, centre hospitalier régional et universitaire Jean-Minjoz, maison de quartier-médiathèque Nelson-Mandela, Généralités sur la géographie du Doubs, site de la DREAL de Franche-Comté, Carte sismique de la France sur le site officiel de l'Académie de Besançon, La sismicité à Besançon, d'après une étude de l'Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire, Données sur le climat de Besançon sur le site de l’Internaute, Carte officielle de la Zone Urbaine Sensible de Planoise, Le lavoir de Planoise sur Planoise-reflexions.fr, L'histoire de Châteaufarine sur La-passerelle.fr, Vidéo des premiers habitants de Planoise sur le site de l'INA, Dénomination de voie : le square Salah Gaham sur Besancon.fr, L'agression de policiers à Planoise sur Ma-commune.info, L'agression de plusieurs policiers le 17 septembre 2009, place Cassin sur Besac.com, Lepoint.fr : braquage d'un bus à Planoise, Les Hauts-de-Chazal et gare de Planoise sur Planoise-reflexions.fr, Site officiel du centre commercial de Châteaufarine, Les marchés et foires de Besançon sur le site officiel de la ville, L'antenne régionale de l'Insee sur le site officiel, Fiche détaillée de la chaufferie de Bois de Planoise et du quartier, La chaufferie de bois de Besançon-Planoise sur le site de l'ADEME, Chaufferie de bois sur Planoise-reflexions.fr, Résultat des cantonales de 2008 du canton de Besançon-Planoise sur 20minutes.fr, Résultats du premier tour des cantonales de 2009 du canton de Besançon-Planoise sur le Journal-du-Dimanche.fr, Site officiel des Archives départementales du Doubs, La liste des hôpitaux et centres de soins de Besançon sur le site officiel de la ville, La fourrière véhicules de Besançon sur le site officiel de la ville, La crèche des Époisses sur le site officiel de la ville de Besançon, La crèche de Cassin sur le site officiel de la ville de Besançon, La crèche d'Île-de-France sur le site officiel de la ville de Besançon, Planoise: Fousseret dénonce « une poignée de véritables fous furieux du guidon » sur MaCommune.info, Bilal : Michel Omouri (UMP) veut des caméras à Planoise, sur MaCommune.info, L'affaire des scooters sur le site officiel de Barbara Romagan, De nouveaux abribus pour Planoise ? Le collège Diderot a reçu le label « École sans racisme », ce qui est une première en France, l'établissement a aussi été catégorisé collège « ambition réussite »[106]. Ce secteur est actuellement en pleine évolution ; outre le nouveau pôle santé de la ville, il devrait accueillir prochainement une zone résidentielle (pavillonnaire) et un quartier d'affaires. Le quartier accueille également la polyclinique de Franche-Comté avec sa maternité et ses divers services pédiatriques, dans le secteur de Cassin. Seul bémol, il n'est pas desservi par un réseau de transport partageable, à l'image de VéloCité qui compte 200 vélos répartis sur 30 stations et de Citiz qui dispose d'environ 10 voitures sur 8 stations. Il fut le premier collège du quartier et le second lieu d'enseignement après le lycée Tristan Bernard : construit en 1967 et ouvert en 1968, les champs d'un côté et la construction des barres HLM de l'autre[102]. Aussi, après que de nombreux abribus aient été détériorés dans le quartier, il est envisagé que la plupart soient modifiés pour accueillir un nouveau fond composé d’un grillage de métal à la place des vitres[74]. La municipalité a émis la possibilité d'une construction de gare à Planoise, d'ici à 2020[53]. Dans ce quartier, le secteur scolaire est particulièrement important avec 17 écoles (2 579 élèves), deux collèges (1 474 élèves) et deux lycées (2 066 élèves)[10]. C'est ainsi que des séismes importants furent enregistrés près de Besançon : à Bâle en 1356 et à Remiremont en 1682[6]. Il est traversé par trois failles décrochantes dans un sens nord-sud[3]. Le collège dispose d'un gymnase attenant, le gymnase Diderot, dont l'accès a été réduit en 1994 par la construction d'un muret, ainsi qu'une autre salle de sport de 300 m2 qui fut ouverte en septembre 2003[102]. Il est souvent considéré comme le plus « défavorisé » de Besançon : de nombreuses tours et « blocs » sont délabrés ; les taux de chômage et de criminalité sont les plus élevés de toute la ville[10]. Dans les années 1950, beaucoup de français rêvaient d'avoir leurs petits HLM avec l'eau courante et l'électricité, de plus la situation géographique d'un grand nombre de ces quartiers facilitaient l'accès aux commerces et aux bâtiments culturels. Cependant, cet établissement est connu pour sa vétusté, mais également pour les nombreux faits divers qu'il s'y passe. La colline et la forêt font face à un paradoxe : en effet, l'intégralité de la colline est administrativement située dans le quartier de Velotte. Il est limitrophe avec les secteurs d'Époisses, de Cassin, des Hauts du Chazal et de Châteaufarine. Il servait à l'époque aux agriculteurs qui, jadis, peuplaient le site de Planoise. Le patron des policiers du département a mis en œuvre depuis plus d’un an, une réponse globale à la délinquance qui sévit dans le quartier sensible de Planoise. Téléchargez le ici. Les trois secteurs : Île-de-France (comprenant cinq sous-secteurs), les Époisses ou Franche-Comté (comprenant quatre sous-secteurs) et le quartier de Cassin (comprenant six sous-secteurs) font partie du Planoise intra-muros. D'autres, comme Cornandouille (situé dans l'actuel secteur de Châteaufarine), la Bousserotte (situé dans l'actuel secteur de Cassin, au nord-est) ou la Louvière (situé dans l'actuel secteur de Cassin, au sud-est) furent des hameaux dont le nom a été évoqué pour nommer les secteurs de Planoise, avant l'abandon de certains de ces derniers, faisant disparaître en même temps ses anciens toponymes. Un réseau de sentiers permet d'accéder au fort de Planoise ainsi qu'à divers points de vue. Depuis quelques années, le collège participe à la journée d’action « Sportez vous bien », en partenariat avec la Maison du Sport et de l’Insertion du Doubs[104]. Planoise n'échappe pas à cette règle, et l'urbanisation change alors à partir de cette époque. Les quartiers de Clairs-Soleils, Montrapon-Fontaine-Écu et le secteur des Orchamps sont déjà en cours d'aménagement, mais la morphologie du terrain ne permet pas la construction, nécessaire, d'une large ZUP. À Planoise, un grand nombre d'entre eux ornent les murs des bâtiments et des rues. La température moyenne annuelle est de 10,2 °C[7]. Le parc est situé au sud du quartier (à Cassin) et devrait être prochainement réaménagé (investissement de 1,5 million d'euros[115]) et accueillir un terrain de loisirs. La Tour de Planoise ainsi que la Tour Miramas contribuent elles aussi à la beauté architecturale de cette petite ville. Sur chaque m² des zones de deals, dans chaque cave d’immeuble ou chaque appartement inoccupé, les délinquants ne sont plus tranquilles. Au milieu des années 1950, la ville de Besançon fait face à un réel problème démographique : la croissance de la population bisontine est l'une des plus fortes de France, juste derrière celle de la ville de Grenoble. Devenue zone industrielle de Planoise durant les années 1990, elle est rattachée au début des années 2000 à deux autres zones industrielles annexes : la zone industrielle des Tilleroyes et la zone industrielle des Trépillots. Outre la faune sauvage, il y a un grand nombre de chats et de chiens errants. À la fin du XIIIe siècle, les terres de Planoise sont comprises de justesse dans les limites de la commune de Besançon, d'après la charte de Jean Ier de Chalon, régent du Comté de Bourgogne, qui fixa les limites de la ville. Ce sont les quartiers les plus chauds de France considérées comme des zones de non droit. Bâtie en 2005 et inaugurée le 25 mai 2008 en présence du maire[99], elle accueille les fidèles du secteur ainsi que l'association culturelle Al-Fath, consacrée à la pratique du culte musulman, à l'organisation d'activités sportives, de sorties et de voyages, de cours d’enseignements civique et religieux, mais aussi à l'aide et l'accompagnement des musulmans dans certaines démarches administratives[100].