Le Mémorial de Ravensbrück avance les chiffres de 120 000 femmes et enfants, de 12 000 jeunes femmes passées au camp d’Uckermark et de 20 000 hommes. Rapatriée en avril 1945 par la Croix-Rouge suédoise, elle revient avec 36 dessins dissimulés avec soin tout au long de sa détention ; en 1948, elle les réunit dans un album, Ravensbrück 36 dessins à la plume : un témoignage accablant de l’horreur des camps et du système concentrationnaire nazi qui sera justement considéré comme tel au procès de Hambourg. Parmi elles, une sur cinq ne revient pas de déportation. Comme dans les autres camps, solidarité et résistance ont aidé à survivre, mais il n’y a pas eu d’organisation structurée avec une direction clandestine car le brassage permanent, dû aux changements fréquents de Blocks, et aux départs vers d’autres camps, ne le permit pas. Ravensbrück, l’exploitation de la main d’œuvre, Les conditions de (sur)vie n’ont rien à envier à celles des camps d’hommes, (« peur et affolement quotidien demeurent une constante” MV), mais elles deviennent encore plus pénibles les derniers mois et la mortalité augmente, passant de 24 à 60% de la population globale du camp en 1945 (MV, déposition du médecin-chef de Ravensbrück, le docteur Treite). Au fil des ans, le camp est passé d’un camp de rééducation, à un camp de travaux forcés fournissant en main d’oeuvre les mines de sel et usines d’armements alentour, à une horrible antichambre de la mort. - Les femmes de Ravensbrück : 132 000 femmes, venues de 30 pays, ont été déportées et détenues dans le camp de Ravensbrück. Dans Bouillon de culture en 1998, Bernard Pivot la reçoit à propos de son ouvrage La traversée de la nuit dans lequel, pour la première fois, plus de cinquante ans après sa libération, elle raconte son expérience de déportée à Ravensbrück. En 1948, elle réunit certains de ses croquis retraçant de manière chronologique le parcours d'une femme au camp de Ravensbrück et les publie dans un album Témoignages 36 dessins à la plume Ravensbrück [ 4 ] . MASSINA Marie. », Agent de renseignement pour la résistance parisienne,  Violette Rougier-Lecoq est arrêtée et déportée à Ravensbrück en octobre 1943. Un taux de mortalité deux fois moins important que pour les hommes. Ravensbrück est une ancienne commune d'Allemagne située à 80 km au nord de Berlin, où le régime nazi établit de 1939 à 1945 un camp de concentration spécialement réservé aux femmes, dans lequel vécurent aussi des enfants. MASSINA Marie. Au début de leur arrivée au pouvoir, les dirigeants nazis n’ont pas conscience de l’influence des femmes dans la lutte contre le régime et son idéologie, mais elles finissent par entrer dans la catégorie des êtres à « éduquer », par être exploitées puis éliminées. Amicale de Ravensbrück. Un taux de mortalité deux fois moins important que pour les hommes. Quant au nombre de Françaises déportées de France à Ravensbrück, en l’état de ses recherches, en 2017, la Fondation pour la Mémoire de la Déportation (FMD) estime leur nombre total à environ 7 500 si on ajoute les déportées dans le cadre de la « solution finale ». C’est un véritable paysage de désolation. Les archives de Ravensbrück sont disponibles en ligne depuis le lancement du site “ Witnessing genocide”. 130 000 femmes et enfants y seront déportés. L’exposition explore les réalités historiques du camp de Ravensbrück. Ravensbrück, ce lieu sinistre à 80 km au nord de Berlin, restera à jamais dans l’Histoire comme « le camp des femmes et des enfants ». Ce film, c’est Ravensbrück comme vous ne l’avez jamais vu... Ce film commence dans un cadre magnifique et glacial, à 80 kilomètres au Nord de Berlin, dans le village déserté de Ravensbrück. 90.000 des 130.000 déportées y ont laissé la vie après des épreuves inhumaines. 90 000 y périront. Certaines s’illustrent dans une démarche artistique clandestine. La comparaison porte donc essentiellement sur Ravensbrück pour les femmes, et Mauthausen et Buchenwald pour les hommes. Le camp de Ravensbrück n’a pas été ouvert pour être un camp de femmes. Les interventions et les photos des gerbes déposées sont sur le site du Mémorial ICI, L’intervention de Mme Amélie de Montchalin, secrétaire d’Etat aux affaires européennes auprès du Ministre de l’Europe et des Affaires étrangères de la République française pour le 75éme anniversaire de la libération du camp de Ravensbrück est ICI, « Résurrection » : la Rose de Ravensbrück, Une rose pour l’Avenir. C’est le seul grand camp de concentration réservé aux femmes. Celles qui n’étaient pas résistantes étaient soit des femmes, mères, soeurs, fiancées, souvent arrêtées comme otages, soit des femmes arrêtées fortuitement dans une rafle, soit des prostituées : au moins 45 de ces déportées sont arrêtées dans le cadre des mesures …