La Serbie, abandonnée à son sort face à la double monarchie, doit reconnaître l'annexion des Sandjaks de Bosnie et d'Herzégovine, le 31 mars 1909[105], démobiliser son armée et s'engager à entrentenir avec la double monarchie des relations de bon voisinage[87]. Le texte de l'ultimatum austro-hongrois, savamment rédigé pour être repoussé[28], n'accuse pas la Serbie d'être responsable de l'attentat, mais simplement d'avoir rompu les accords de 1909, qui l'obligeaient à « des rapports de bon voisinage » avec son voisin septentrional : le gouvernement de Belgrade aurait laissé se développer sur son territoire des organisations menant une propagande en faveur du mouvement slave du Sud. La distinction fondée sur la texture des groupes concernés (leur nature et leur structure [19]) conserve la partition entre groupes d’émanation étatique et ceux qui ne le sont pas. Mais, ajoutait-il, ils « ne se font pas tout le mal qu’ils pourraient se faire. Depuis la Conférence de Berlin, les États européens se sont taillés en Afrique des empires coloniaux. Voici les raisons des Anglais de vouloir s'approprier de la Nouvelle-France: S'approprier des zones de pêche françaises; Ne plus limiter le développement vers l'Ouest ; En Europe, les pays souhaitaient surtout s'opposer à la politique … Durant les premiers mois du conflit, toute une série d'arguments moraux ou politiques est avancée par les responsables des pays engagés dans le conflit pour justifier leur participation au conflit. Dès le début du XIXe siècle, les États du Nord et du Sud s'opposent sur plusieurs aspects culturels, politiques et économiques. Historien moderniste ayant commencé sa carrière dans les années 1930, et ayant, à ce titre, adhéré au nazisme[148], Fischer appuie sa thèse sur une étude des sources diplomatiques à sa disposition[149]. Cette expression ne présage pas des effets de terreur qu’un tel type de stratégie peut engendrer, même si l’on peut penser qu’il est très peu probable qu’il atteigne son objectif d’affaiblissement des États-Unis. Par là, il permettait d’envisager une grande variété de structures combattantes. À la fin de l'année 1912, sur un rapport de Moltke, favorable à un ambitieux programme de réarmement[61], ces dispositions sont complétées en janvier 1913 : le projet alors déposé devant le Reichstag prévoit une augmentation des effectifs de l'armée impériale en temps de paix de 132 000, soit un effectif de 761 000 soldats[63] : le 1er octobre 1913, une première tranche de 72 000 hommes est appelée sous les drapeaux[65]. Durant cette période, cependant, le gouvernement serbe multiplie les déclarations maladroites ou déplacées, assurant, par exemple, lors de la messe de requiem au représentant autrichien à Belgrade apporter à l'enquête le même soin que pour le meurtre d'un membre de la famille royale serbe, ce qui apparaît comme une provocation[12] ; ou encore développer, et laisser développer par la presse, la thèse de la légitime défense des Serbes face à la politique menée dans l'empire des Habsbourg[13]. Ces éléments concourent à faire des groupes terroristes non plus des ensembles cohérents mais des amalgames plus ou moins circonstanciels d’individus partageant les mêmes convictions, comme ceux qui ont commis l’attentat contre le World Trade Center en 1993. Le problème des origines de la guerre. C. Wright Mills . Les historiens ouest-allemands de l'époque, Gerhard Ritter en tête, lui reprochent essentiellement sa lecture de la crise de juillet 1914[153]. 40 Il y a d’abord la guerre à la terreur. Le paradoxe apparent de l’usage qui en est fait tient en ce que cette doctrine, limitative ou permissive dans certaines limites, justifie une opération de bouleversement du statu quo que défend largement le droit international public. Aux termes de cette convention, la défense de la Manche et de la Mer du Nord est confiée à la Royal Navy tandis que la flotte française est déployée en priorité en Méditerranée : aux yeux du gouvernement britannique, toute menée offensive dans la Manche, comme toute offensive en Belgique, est alors considérée comme une déclaration de guerre. Si des réticences ont pu être exprimées à Moscou à l’encontre de l’intervention militaire américaine en Irak, « l’apaisement relatif » des relations russo-américaines qui prévaut dans la période actuelle [43] semble s’être confirmé. Ils sont à la fois pourvus d’une grande capacité d’adaptation et d’innovation tactique, et plus brutaux qu’auparavant. Isabelle Facon, « La politique extérieure de la Russie de Poutine : acquis, difficultés et contraintes ». Il s’agit de bien plus que l’avenir du Moyen Orient et que la guerre contre le terrorisme. Il les tue précisément parce qu’ils n’acceptent pas de mourir et n’ont pas même le statut (de soldat) qui exigerait d’assumer le risque de la mort donnée par autrui. Dans les premiers mois de l'année 1913, la question du partage de la Macédoine, enjeu de la Deuxième Guerre balkanique, mobilise les chancelleries : l'Autriche soutient son allié bulgare contre la Serbie, soutenue cette fois fermement par la Russie, la perspective d'une confrontation directe austro-russe n'étant pas exclue à Vienne. [2], d’une multiplication des conflits locaux à signification globale. Les causes de la guerre remontent aux conditions dans lesquelles ont été établis les deux gouvernements coréens en 1948 : celui du Nord a refusé de reconnaître la légitimité des élections menées dans le Sud sous l'égide de la Commission des Nations unies; celui du Sud se targue de la tutelle de l'ONU pour clamer qu'il est le seul gouvernement légitime de la Corée, bien que l'ONU ait seulement … 30 Elle entretient également des garnisons dans quatre villes du Nord du Sandjak de Novipazar, sur l'axe Danube-Vardar, que la monarchie souhaite contrôler de façon exclusive[90] et qui doit se terminer à Salonique que la double monarchie souhaite contrôler[91]. La guerre est objet de lectures, d’interprétations, et non pas seulement d’enregistrements ou de chroniques factuelles. Il mettait l’accent sur deux notions : l’internationalisme, supposant un engagement concret (notamment de la France et de la Russie) aux côtés des États-Unis et l’ultime recours pour en désigner la portée passionnelle et vague. Dans la société européenne en transformation du début du XXe siècle, l'idée de peuple, de Volk joue un rôle essentiel dans la constitution d'une communauté nationale, du moins pour une partie non négligeable de la société[130]. Cette croissance est démographique, économique et impérialiste, démographique, parce que l'Allemagne gagne 17 millions d'habitants en 25 ans, voyant sa population passer de 49 millions d'habitants en 1890 à 66 millions en 1914. L’intervention en Afghanistan ne pouvait être conçue que dans une représentation géopolitique de la région moyenne orientale qui devait inclure tous les acteurs de déstabilisation en cours ou potentielle. Dans l'ensemble des pays européens, la force des nationalismes crée les conditions de l'exaltation de sentiments nationaux, et au développement des rivalités nationales. Cependant, dans les cercles militaires et politiques austro-hongrois, « trancher le nœud gordien par la force » constitue le principe de la politique serbe de la double monarchie, mais uniquement si le Reich assure la monarchie de son soutien[4]. Ils voyaient une cause juste de guerre, qui pouvait se retourner contre eux, dans le non-respect des accords internationaux. La guerre intraétatique est mieux nommée « guerre civile » puisqu’il s’agit d’un conflit violent « qui oppose entre eux des concitoyens, alors que les soldats des guerres interétatiques sont des étrangers les uns pour les autres [18] ». Sous la forme du ressentiment, de l’envie, de la jalousie, de la haine destructrice, le mal peut acquérir une puissance considérable, broyant sur son passage tout ce qui, les tenant à distance les uns des autres, permet aux hommes de vivre ensemble [52] ». Historiographie de la Première Guerre mondiale, L'Impérialisme, stade suprême du capitalisme, ministère du Reich aux Affaires étrangères, Les Buts de guerre de l'Allemagne impériale, Conséquences de la Première Guerre mondiale, Entrée des États-Unis dans la Première Guerre mondiale, conférence de Kreuznach des 17 et 18 mai 1917, conférence de Hombourg du 13 février 1918, traité de Brest-Litovsk (Empires centraux-Ukraine), https://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=Causes_de_la_Première_Guerre_mondiale&oldid=181374872, Article avec une section vide ou incomplète, Portail:Première Guerre mondiale/Articles liés, Portail:Époque contemporaine/Articles liés, Portail:Relations internationales/Articles liés, licence Creative Commons attribution, partage dans les mêmes conditions, comment citer les auteurs et mentionner la licence.