La télévision fait rarement bouger les lignes de façon significative. Elle pointait notamment le Conseil départemental des Hauts-de-Seine qui a placé 600 mineurs à l’hôtel, livrés à eux-mêmes. C'est un magazine d'investigation préparé par Marie de la Chaume et présenté par Patricia Loison. Ce contenu n'est pas ouvert aux commentaires. Vous ferez la connaissance d’Alicia, jeune fille de 21 ans qui se retrouve à faire la manche pour vivre. En France, on estime qu’un quart des sans domiciles fixes (SDF) proviennent de l’Aide sociale à l’enfance (ASE). Le sujet "Enfants placés, les sacrifiés de la République", diffusé dans "Pièces à conviction", était suivi d'un débat auquel avait été invitée la ministre. Le document de Pièces à conviction décrypte un système à bout de souffle, pourtant doté d’un budget énorme. A 18 ans, il y a une fin de prise en charge et on leur dit de se débrouiller tout seul. "Pièces à conviction" : enquête sur les défaillances de l'ASE. Je pense qu'il n'y a pas un seul directeur de foyer de l'enfance et d'établissement public qui n'ait pas regardé le reportage. — Pièces à conviction (@PacFTV) 14 janvier 2019. Je tenais absolument à garder au montage ce moment où un juge le dit. Le reportage de Pièces à conviction "Enfants placés : que fait la République", diffusé ce 27 janvier dès 21h05 sur France 3, fait état du sort des enfants placés en famille d'accueil ou en foyer. Jesse vivait depuis huit mois dans cet hôtel. Ce sont des enfants dont personne ne veut, nous dit-on. Le magazine aborde tous les sujets, même ardus, pour un public désireux de comprendre le dessous des cartes. Aucune inscription ou installation nécessaire. Les deux rapports et le reportage aboutissent sensiblement au même constat : les conditions de prise en charge de nombreux jeunes par les services sociaux ne sont pas satisfaisantes. Ces habitations ont désengorgé le site principal de l'Eysines où toute la violence se concentrait. La limite de l'exercice, c'est de croire que ce qu'on montre sur une image est représentatif de l'ensemble des agents qui travaillent dans ces foyers. Vous êtes allés filmer dans l'hôtel où Jesse a trouvé la mort. En faisant entrer un confrère à nous au sein du foyer, on montrait que n'importe qui pouvait travailler dans ce foyer. Comme ça ne pouvait se faire, on s'est infiltrés. La structure s'était relativement peu renseignée sur lui. "Pièces à conviction" est une émission mensuelle de France 3 diffusée le mercredi à 23h10. Cette embolie n’est malheureusement pas une exception. Et son amie s'est retrouvé avec ce garçon de 14 ans agonisant dans ses bras". Le 28 janvier le magazine de France 3 « Pièces à conviction » présentait un documentaire stigmatisant l’Aide sociale à l’enfance (ASE) des Hauts de Seine. le 27 janvier 2021, un reportage de l’émission « Pièces à conviction » était consacré aux enfants confiés à l’aide sociale à l’enfance. Entre la diffusion en janvier 2019 d’un reportage sur les enfants placés lors de l’émission « Pièces à conviction » et l’annonce deux années plus tard par le secrétaire d’État à la protection de l’enfance de mesures en faveur des jeunes pris en charge par l’aide sociale à l’enfance (ASE), … Chaque mois, une grande enquête de 52 minutes est proposée et suivie d'un plateau avec des invités réunis pour prolonger la réflexion par le débat. S L : "Deux juges nous ont dit : 'parfois on renonce au placement, parce que ce qui attend les enfants va être pire que ce qu'ils vivent dans leur propre famille'. Cette embolie n’est malheureusement pas une exception. Pour ne pas nuire aux personnes montrées à l'écran, nous avons pris beaucoup de temps pour négocier ces séquences. Ensuite, il y a eu, pour être tout à fait transparent, un visionnage du ministère de la Justice pour s'assurer que l'on ne reconnaisse absolument pas les interlocuteurs.". L'enquête de Pièces à conviction - Enfants placés : que fait la République ? Elles accueillent les enfants en petits groupes mieux encadrés. Cela touche effectivement toutes les classes sociales.". En 2019, le journaliste Sylvain Louvet dénonçait le scandale de l’aide sociale à l’enfance. S L : "C'était pour moi fondamental de le dire. Ça a fait écho à ce qu'ils vivent dans les structures et la gestion des situations qu'ils gèrent au quotidien. Et puis on s'est engagés à anonymiser, flouter les voix, et faire en sorte que personne ne soit reconnaissable, puisque ce sont des situations intimes.