Dès son arrivée, la nouvelle municipalité vote un blâme à ses prédécesseurs concernant le déficit des comptes. N'hésitez pas à répondre à nos annonces via la plateforme de recrutement ci-dessous. Il existait également des fourches patibulaires, propriétés de l'abbaye, et plusieurs méfaits furent ainsi punis : les assassins d'un charretier sont condamnés à mort en 1648, un échafaud étant dressé rue de la Barre (devenue rue du Pont) ; en 1657, deux fausses-monnayeuses sont « battues et fustigées » au carrefour de la Barre (entre la rue des Bourrets et la rue du Pont), fleurdelisées à l'épaule droite, condamnées à une amende et bannies de Suresnes pendant trois ans[So 55]. Inauguré en 1973, le stade Salvador-Allende est pour le maire un moyen de rendre hommage à son ami chilien, victime d'un coup d'État la même année ; en 1983, lors des commémorations des 40 ans de la mort de Jean Moulin, l'équipement sportif est renommé du nom du résistant. Fluteaux, Dansac et Cie remplace celle de Blanchet pour la fourniture du gaz à Suresnes, dont l'usine se trouve au bord de la Seine, à la frontière avec Saint-Cloud[So 136]. La salle des fêtes et la place du Marché[Note 29] sont inaugurées les 26-27 septembre. En 1793 (28 brumaire an II), la Société populaire incite la municipalité à édifier un monument de pierre (obélisque) où sont gravés les noms de volontaires morts pour la patrie, situé place d'Armes, alors « poumon commercial de Suresnes »[H 22]. Un se trouve route de Neuilly, mixte avec Puteaux, un au rond-point des Bergères, un à l'ancien quai Impérial (mixte avec Saint-Cloud), et enfin l'octroi central de Suresnes. Il avait été doté par l'abbé de tourelles d'angles, ornées de croix de Lorraine sur le linteaux de certaines fenêtres, ce qui rappelle ses fonctions de primat de 1823 à 1830[H 26],[Pa 9],[Pr 13]. Ville de Suresnes (45) Posté par. De 27 millions en 1899, le trafic passe à 16 millions en 1913, la compagnie se mettant en veille au déclenchement de la guerre. En 1870, Suresnes compte déjà 5 000 habitants, en incluant la garnison du fort. L'école Jean-Macé, devenue un collège en 1968. Le 11 novembre 1820, la municipalité souscrit une assurance contre les incendies pour plusieurs bâtiments publics, innovation sociale récente. Une présence humaine est attestée au Néolithique sur la presqu'île de Gennevilliers. Après la défaite de Waterloo en 1815, des troupes de l'armée prussienne entrent à Suresnes en juillet, entament de nouvelles réquisitions et installent en ville une petite garnison. Transformée en aire de mise en valeur de l'architecture et du patrimoine par délibération du conseil municipal du 12 février 2014, cette servitude d'utilité publique est devenue automatiquement un site patrimonial remarquable à la date de promulgation de la loi relative à la liberté de la création, à l'architecture et au patrimoine (2016)[57]. L'État et le département financent une nouvelle fois les travaux, réalisés de 1932 à 1935, d'un coût d'environ six millions de francs. On ne pense alors plus à comparer le vin de Suresnes aux grands crus et il est davantage associé au plaisir. Les Suresnois vivent alors avec deux jours sans viande par semaine. Les travaux, d'un coût de 355 000 francs, finissent en août 1841 et il est inauguré en avril 1842 en présence d'une formation musicale du 39e régiment d'infanterie, de la municipalité et du clergé, le pont étant pour l'occasion décoré de drapeaux tricolores. La construction de nouvelles écoles n'est pour l'instant pas à l'ordre du jour. Après la fusion de la Compagnie du gaz de Suresnes et de la Société des usines du nord et de l’est, la compagnie obtient en mars 1898 la concession de fourniture d'électricité. En 1849, son fils, le savant Hippolyte Fizeau y avait réalisé la première mesure terrestre sur la vitesse de la lumière : il avait installé un appareil émettant des rayons lumineux dans un clocheton au sommet de l'édifice, pour les refléter dans un miroir placé à plus de 8 km, sur la butte Montmartre[Pa 11]. Le 26 août, quelques femmes et jeunes filles sont ainsi publiquement tondues pour leurs relations avec l'occupant, promenées sur des charrettes dans les rues de Suresnes et exhibées[So 267]. Des serres exotiques ornent aussi le parc. Comme l'école Payret-Dortail, celle-ci prend en compte l'hygiène et valorise les jardins des anciennes maisons. Son parc avait conservé une fontaine dite de Piron (du nom d'un Suresnois du XVIIIe siècle, sans rapport avec le célèbre poète). Parmi les personnalités de l'époque liées à Suresnes, on compte aussi Antoine François Fremin, avocat au Parlement et directeur des verreries de Saint-Louis ou Jean-Rodolphe Perronet, ingénieur né à Suresnes, concepteur du pont de Neuilly et créateur de l'École nationale des ponts et chaussées. Soutenu par deux piliers, il est suspendu par « un faisceau de rubans en fer doux ». Preuve que des Gallo-Romains ont résidé sur le périmètre actuel de Suresnes, une tombe a été exhumée au niveau de l'actuelle place Henri-IV, contenant une lampe de type classique. Ils meurent peu avant la Première Guerre mondiale. Une crypte accueille les dépouilles de 17 militaires et résistants. Qui, pour en avoir trop bu Le 31 décembre, une loi autorise la construction de la ligne des Moulineaux, les travaux ne commençant que le 28 juillet 1886, donnant lieu à des expropriations, à la construction de viaducs (un premier de 4 mètres d'ouverture sur le sente de Chigneux à Puteaux, un deuxième en maçonnerie de trois arches et 10 mètres d’ouverture sur le chemin des Bas-Rogers et un troisième de 8 mètres d'ouverture sur le chemin de la Tuilerie, de nos jours rue Jean-Jacques Rousseau). Le patrimoine de la ville perd également des lieux-dits, des habitations, des langages ou encore des fêtes. Le 23 octobre 1791, les portes de la prison et du cachot, les barres de fer de la chambre d'arrêt et le poteau de justice sont mis au cimetière, pour enterrer symboliquement le souvenir de l’abbaye[So 97]. Un bonheur pour moi était d’aller les voir […]. Y sont adjoints pour les élèves des cuisines, des bains-douches et un cabinet médical. Cependant, l'hôtellerie de Suresnes n'accueille pas que des buveurs, mais aussi des libertins — à qui l'on propose parfois des chambres discrètes —, comme l'évoque le titre d'un des petits livres bleus distribués à l'époque à travers le pays par les colporteurs, La Femme mal conseillée et le mari prudent, ou la guinguette de Suresnes, ou encore ces vers composés en 1696 : « À l'autre bord de la Seine, Faisons rester les maris / Aucun fâcheux n'est admis / Dans les plaisirs de Surène »[Pra 7]. Ainsi étaient la plupart des maisons de Suresnes au milieu du XIXe siècle[So 156]. Poursuivant la politique de colonies de vacances, Henri Sellier est pourtant conscient que cela ne suffit pas pour certains enfants malades et qu'il leur faut une surveillance constante, loin de locaux confinés des écoles ordinaires, et où l'effort physique demandé est constant. Sur le bas, on pouvait découvrir, en longeant la Seine, les vestiges d’un passé industriel glorieux bel et bien révolu. L'école est très moderne est privilégie l'air et la lumière, sur le modèle anglo-saxon du campus, respectant les dénivelés du terrain. Réputé pour son esprit social, M. Olibet est d'ailleurs élu maire-adjoint de Suresnes en 1884, à l'époque où de la municipalité Guillaumet, également industriel. En juillet 1923, un syndicat des communes de la Seine pour l'électricité est constitué, desservi par les sociétés Est-Lumière, Nord-Est Parisien, Ouest-Lumière et Triphasé-Nord-Lumière, auquel adhère Suresnes. Des quinze chemins qui existaient à cet endroit, seuls cinq subsistent, modifiant ainsi de manière profonde les habitudes séculaires de circulation piétonne. Il entre en fonction le 10 décembre et il est constamment réélu par la suite, en 1925 dès le premier tour sur la liste « Bloc des ouvriers et des employés pour la défense des intérêts communaux », par 2 100 voix contre 1 250 pour celle de Victor Diederich, 1 000 pour la liste communiste et 200 pour la liste radicale. En 1965, alors que la production de vin avait presque disparu[Note 49], la mairie fait planter des cépages blancs (85 % de chardonnay et 15 % de sauvignon) sur 70 ares, au Pas Saint-Maurice. Les pèlerinages reprennent mais sur le chemin du Calvaire fleurissent beaucoup de cabarets, conduisant à des incidents, si bien que le cardinal de Noailles, archevêque de Paris, fait interdire l'ouverture du pèlerinage la nuit du Vendredi saint aux prêtres de la Croix[So 61],[H 18],[Pa 5]. Dans la mesure où la christianisation ne fit pas disparaître les saints gaulois dans les campagnes, il s'opéra souvent des substitutions, le saint chrétien prenant ainsi la place du dieu gaulois, ce qui arriva certainement à Surisna[So 12],[Pr 2]. Au Val d'Or, le garage de l’ancienne Compagnie du chemin de fer du bois de Boulogne est occupé par des troupes motorisés, qui furent ensuite envoyées vers le front russe le 30 mai 1941[So 249]. La même année un bureau télégraphique privé est installé dans un local annexe de la mairie. En 1948, le marché s'implante sur l'ancienne place Trarieux, récemment renommée place du Général-Leclerc. Quoi qu'il en soit, les commerçants voient leur activité se développer grâce à l'attrait des guinguettes de Suresnes, lié à l'afflux de pèlerins, les cabaretiers faisant également de la restauration et de l'hôtellerie. L'opération est renouvelée l’année suivante à Adou, Le Buisson et Longuesse (Loiret). La Croix-Rouge possédait depuis un certain temps un comité local à Suresnes, que présidait Madame Lecomte. La conférence se déroule dans une propriété prêtée par un aristocrate, entre la rue de la Seine et la rue de Saint-Cloud, où fut construite au début du XXe siècle l'usine Coty[So 39],[H 10],[Pa 1]. Les conflits perdurent cependant toujours entre les curés de Suresnes et les religieux de Saint-Germain, ces derniers acceptant finalement de céder certains droits honorifiques[So 66]. Dans la nuit du 31 octobre au 1er novembre 1824, l'église Saint-Leufroy est victime d'un cambriolage, les voleurs forçant le tabernacle et dispersant les hosties. Le mont Valérien disposant de plusieurs sources, on compte nombreux puits dans les jardins, les cours ou les caves, certaines étant exploitées : ainsi le sieur Laporte (qui possède un terrain où perce la source de la Fontaine du Tertre) est par contrat obligé de livrer quotidiennement 530 litres d’eau à la maison seigneuriale. Le 28 juillet est lue en séance l'annonce du 9 thermidor, qui ne provoque ni émotion, ni colère, la Société allant dans le sens de la Convention, peut-être par confiance absolue ou par opportunisme. Suresnes est une commune française du département des Hauts-de-Seine en région Île-de-France, sur la rive gauche de la Seine. Une légende parallèle raconte que Gabrielle d'Estrées aurait aussi vécu à Suresnes, retrouvant en cachette le roi Henri autour du « vieux puits d'amour », bien qu'aucun document ne l'atteste[So 41]. En 1828 naissent des compagnies d'omnibus, celle passant par Suresnes portant le nom des « Accélérées » et qui effectue huit voyages par jour. Depuis 1941, une délégation spéciale dirigeait la municipalité. Au sujet du vin cultivé à Suresnes, René Sordes relève plusieurs faits historiques, notamment que le phylloxéra toucha peu Suresnes, que des plans américains achetés ne s'y acclimatèrent pas, que l’oïdium ou « blanc de la grappe » fut sans doute étudié en France pour la première fois à Suresnes ou encore que ce fut dans les serres du château de Rothschild qu'un jardinier trouva le remède à un champignon en employant l'eau de goudron (Hardy, de Versailles, trouva le traitement au souffre permettant de détruire définitivement le cryptogame catastrophique).